
Quels ont été les temps forts de l’année ? Les événements marquants ? Retrouvez en cinq points ce qu’il faut retenir de l’année dans le tour operating.
1 / Jet tours ne trouve pas preneur
La faillite de Thomas Cook France a donné un coup d’arrêt définitif à son TO maison, Jet tours, racheté en 2008 au Club Med. Seule candidate à la reprise du voyagiste, l’équipe managériale ((Nicolas Delord, Pierre-Jean Malicet, Fabrice Rebecchi, Jérôme Delente, Jean-Emmanuel Chometon, Gonzague de Gelis, Christian Mazeau et Louisa Rouar) a été contrainte de retirer son offre en dernière minute. Le management n’a pas réussi à trouver la totalité du financement nécessaire dans les délais impartis et l’engagement du groupe Ettori-Corsicatours dans le projet de la direction, qui portait sur une « prise de participation dans le capital pour un montant à déterminer », n’a pas été suffisant pour défendre le dossier devant les juges. Reste néanmoins un espoir pour que la marque ne disparaisse pas : le GIE Asha s’est notamment positionné sur son rachat. Verdict dans quelques jours.
Pour aller plus loin :
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2 / Australie Tours s’offre Jetset Voyages
Le groupe Premium Travel, maison mère de Time Tours/La Française des Circuits et d’East West Travel (Australie Tours, Alma Latina, Asie Infiny), a acquis dans le courant de l'été l’ensemble des activités de Jetset Voyages, propriété du groupe italien Gastaldi, présent sur le marché français depuis 1986. Spécialiste reconnu des Etats-Unis, du Canada et de l’Amérique latine, Jetset, qui compte 22 salariés, a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 9M€ et accusé une perte nette de 501 000 €, soit un nouvel exercice déficitaire après celui de 2017 (-385 000 € pour 9,6 M€ de CA).
Le nouvel ensemble dispose désormais d’un portefeuille de marques intéressant pour se positionner comme un spécialiste BtoB du voyage à la carte.
Pour aller plus loin :
Exclusif : Australie Tours (East West Travel) rachète Jetset Voyages
Ce qu’il faut savoir sur le rapprochement de Jetset Voyages et Time Tours (East West Travel)
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3 / Fram vise bientôt l’équilibre
Quatre ans après sa reprise par le groupe Karavel, le groupe Fram espère atteindre la barre des 200 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019 et revenir à l’équilibre à la fin de cette année ou de l’année prochaine. Les comptes ne seront arrêtés que le 31 décembre mais les prises de commande étaient, à fin septembre, en croissance de +20% par rapport à l’an dernier à la même période, selon la direction. En 2018, le chiffre d’affaires avait atteint 180 millions d’euros pour un ebitda négatif de 5 millions d’euros. Fram réalise 80% de ses ventes en BtoB, dont 75% en agences physiques.
Pour aller plus loin :
Fram espère un retour à l’équilibre fin 2019 ou 2020
Exclusif : Fram quitte le label Club mais de nouvelles ambitions émergent
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4 / Fin inattendue pour Empreinte
Gilles Dellamonica, directeur général et actionnaire majoritaire d’Empreinte, a annoncé, début septembre, sa décision de mettre fin à l’activité du TO en 2020 par choix personnel. Les prises de réservation ont déjà été stoppées depuis le 16 septembre. En revanche, toutes les commandes seront honorées jusqu’au dernier départ, le 31 mai 2020. Faute d’avoir trouvé un repreneur, l’ensemble du personnel va faire l’objet d’un licenciement économique.
Pour aller plus loin :
Pourquoi Empreinte fait le choix (surprenant) de mettre fin à ses activités
Tout savoir sur la troisième Échappée Maya d’Empreinte
5 / TUI France cherche partenaire particulier
La direction de TUI France a annoncé en mai dernier que « l’entreprise était à la recherche de partenariats permettant de conforter sa place sur le marché français en tant que N°1 du Tour-Operating ». Si, six mois plus tard, les négociations avec d’éventuels partenaires sont toujours en cours, le nom de Marietton Développement revient très souvent dans les discussions. Le groupe dirigé par Laurent Abitbol pourrait en effet prendre les commandes de TUI France via une location-gérance et monter à hauteur de 45% au capital du TO. Le groupe TUI détiendrait le même niveau de participation, les salariés de TUI France se partageraient les 10% restants.
Pour aller plus loin :
TUI France : les salariés n'en peuvent plus d'attendre un éventuel partenaire
Comment TUI France essaie de faire évoluer son modèle
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