Avec les « Trésors engloutis d’Egypte », exposés en ce moment au Grand Palais, Alexandrie est à l’honneur. Déjà la Bibliothéca Alexandrina, inaugurée en 2002, a relancé l’intérêt du public. Les voyageurs découvrent aujourd’hui une ville qui veut sortir de la torpeur des quatre dernières décennies. Les scènes de rue y sont belles, l’architecture décadente et les habitants accueillants. Loin du tumulte urbain, les oasis du désert libyque continuent de vivre au rythme du soleil et des récoltes. Peuplées depuis des millénaires, chacune à son identité – berbère, oasienne, bédouine – et, comme on est en Egypte, toujours quelques vestiges pharaoniques perdus dans l’immensité sablonneuse.
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