C’est la perle rare. Celle dont on rêve longtemps avant de la contempler, ébloui par son éclat. Pour protéger la poule aux œufs d’or, en l’occurrence l’un des plus merveilleux sanctuaires africains, le Botswana a opté pour un tourisme exclusif, la haute contribution compensant les faibles volumes. Confidentielle, la destination est donc une sorte de paradis pour « happy few », un Eden doré dont on revient enchanté par un inoubliable face à face avec la nature. Car le plus extraordinaire, ce n’est ni la faune abondante, ni les paysages sublimes dont le delta de l’Okavango, mi-terre mi-eau, est le joyau, ni les camps, véritables petits écrins sertis dans la verdure. C’est de pénétrer seul ou presque dans l’intimité de l’Afrique sauvage, la vraie.
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