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Aérien

Pas de retour à la normale du trafic aérien avant 2024, selon IATA


Publié le : 17.08.2020 I Dernière Mise à jour : 17.08.2020
Total View Airplane on Airfield with dramatic Sky
I Crédit photo ©Adobe Stock

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  • Brice Lahaye

Nombre de passagers en baisse, reprise du trafic, emplois menacés... Le point sur les dernières estimations dévoilées par l'Association du transport aérien international (IATA).

La reprise ne semble pas pour tout de suite. L'Association du transport aérien international (IATA) a publié il y a quelques jours son nouveau point sur l'impact de la pandémie de Covid-19 sur le secteur aérien en Europe. Et les résultats ne sont guère rassurants. 

« Bien que le marché européen ait connu une augmentation du nombre de vols ces derniers mois, soutenue par la réouverture des frontières entre les pays de l'espace Schengen et les pays de l'UE non Schengen, les vols sont toujours inférieurs de plus de 50% à la même période en 2019. Le nombre de passagers devrait actuellement baisser d'environ 60% en 2020, ce qui représente environ 705 millions de voyages de passagers », précise l'association dans un communiqué.

Dans le détail, en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne, cette baisse du trafic est estimée à 65% pour l'année 2020, contre 63% en Espagne et en Italie. Enfin, le pays européen le plus touché devrait être la Norvège avec une chute prévue de 79%.

7 millions d'emplois menacés

Avec, pour conséquence, un risque fort sur les emplois directs ou indirects liés au secteur. Plus de 7 millions d'emplois soutenus par l'aviation, y compris le tourisme, en Europe sont désormais menacés, contre environ 6 millions estimés en juin.

Une situation qui ne devrait malheureusement pas s'arranger tout de suite, les incertitudes se faisant encore fortes sur une possible deuxième vague. Si la demande de passagers en Europe devrait se redresser progressivement, elle n'atteindra pas les niveaux de 2019 avant 2024.

De quoi pousser les 290 compagnies aériennes membres de l'association à réclamer plus d'aides de la part des autorités. « Avec une reprise aux niveaux de 2019 glissant maintenant jusqu'en 2024, un soutien financier, sous des formes qui n'alourdiront pas davantage les dettes paralysantes sur l'industrie, sera nécessaire si l'on veut éviter une contraction encore plus forte de la capacité des compagnies aériennes et des emplois. Et l'assistance réglementaire est vitale. Il est absolument essentiel que la Commission européenne publie une déclaration sans ambiguïté sur son intention de fournir immédiatement une dérogation complète à l'utilisation des créneaux horaires pour la saison d'hiver », demande Rafael Schvartzman, vice-président régional de l'IATA pour l'Europe. Un appel bientôt entendu ?

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