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Aérien

Entrée au capital d'Air France-KLM : l'opération coup de poing des Pays-Bas


Publié le : 27.02.2019 I Dernière Mise à jour : 27.02.2019
L'État néerlandais veut accroître son influence sur le groupe Air France-KLM. I Crédit photo Wikipedia

Auteur

  • Didier Forray

C'est la surprise. L'État néerlandais vient d'entrer dans le capital d'Air France-KLM et veut porter sa participation au même niveau que l'État français.

Les Pays-Bas se rebiffent ! Alors que le nouveau directeur général d'Air France-KLM, Benjamin Smith, a tenté de se séparer du DG de KLM Pieter Elbers, à l'occasion de la fin de son mandat, et réorganise la gouvernance du groupe, les autorités néerlandaises n'ont pas l'intention de laisser faire.

Après une réunion le 15 février dernier entre Benjamin Smith et deux ministres néerlandais, une première décision vient de tomber : le ministre néerlandais des Finances, Wopke Hoekstra, a annoncé hier que l'État néerlandais est entré au capital d'Air France-KLM en prenant 12,7% du capital de la compagnie. Un investissement de 680 millions d'euros. Mais ce n'est pas tout : l'État néerlandais entend porter sa participation à la hauteur de celle de l'État français, en montant à 14%, contre 14,29% pour l'Hexagone.

L'opération est présentée par Wopke Hoekstra comme une "étape fondamentale vers la protection des intérêts néerlandais". "Il est devenu évident que les décisions importantes concernant la stratégie de KLM sont prises de plus en plus au niveau d'Air France-KLM", a-t-il a affirmé devant la presse. Les Pays-Bas entendent donc renforcer leur influence dans la conduite du groupe. "Cet achat nous assure une place à la table", a martelé le ministre.

Assurer le développement de KLM et l'avenir d'Amsterdam-Schipol

Concrètement, le gouvernement néerlandais va pouvoir soutenir Pieter Elbers, qui conservera son poste de président du directoire en avril, et veiller à ce que la gouvernance prenne en compte le volet hollandais d'Air France-KLM. Car, même si Pieter Elbers a sauvé sa tête, l'État néerlandais n'hésite pas à qualifier sa position de "difficile".

Autre enjeu pour le gouvernement néerlandais : défendre de l'intérieur la place de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol dans le développement du trafic de la compagnie. "Une compagnie Air France-KLM solide avec un hub étendu à Schiphol est d'une grande importance pour les Pays-Bas", a écrit Wopke Hoekstra dans une lettre adressée au Parlement néerlandais.

Enfin, le ministre néerlandais des Finances a insisté sur le fait que les Pays-Bas tenaient fortement à ce que la marque KLM continue à figurer dans le nom du groupe Air France-KLM. L'avertissement est clair, alors que Benjamin Smith s'est lancé dans un chantier de simplification des marques, faisant disparaître la marque Joon et renommant Hop!, Air France Hop

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