C'est le projet situé à Rungis qui devrait accueillir d'ici 2020 le complexe comprenant un musée de la Gastronomie, des ateliers et des espaces affaires…
La future Cité de la gastronomie à Rungis, en banlieue parisienne, devrait voir le jour dans six ans pour un coût anticipé d'au moins 60 à 70 millions d'euros, a affirmé jeudi Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d'Ile-de-France.
"Il y aura certainement une école de formation à l'excellence culinaire, il y aura un lieu d'exposition, il y aura bien sûr des lieux de restauration" et un centre multimédia, a-t-il avancé.
Le site, appelé aussi Rungis-Orly, a été sélectionné par le gouvernement en juin, avec Dijon et Tours, comme un des trois membres d'un réseau de Cités de la gastronomie pour promouvoir la culture alimentaire et le patrimoine gastronomique, distingué en 2010 par l'Unesco qui a inscrit le "repas gastronomique des Français" au Patrimoine de l'humanité.
Un lycée international de la restauration à Paris-Rungis
Les collectivités locales, notamment du Val-de-Marne et d'Ile-de-France, se sont déjà engagées pour une participation aux investissements à hauteur d'environ 25 millions d'euros, mais "il faudra des participations privées importantes", selon Jean-Pierre Blat, directeur général du tourisme Paris Ile-de-France.
Pour ce qui est de la future cité, "tout est à imaginer", dit-il : "Un musée de la Gastronomie, des espaces d'affaires, des ateliers créatifs, d'éducation et de formation".
On visera également à "avoir un lycée international de la restauration à Paris-Rungis, comme on a le lycée international de l'hôtellerie à Lausanne", ajoute M. Blat.
La cité sera "un lieu de promotion de l'histoire de la gastronomie et de la lutte contre la mal-bouffe", selon le responsable du tourisme pour qui le secteur sera particulièrement générateur d'emplois.
Avec AFP