Elie Bruyninckx, le PDG de la Western Region du groupe TUI a rencontré cet après-midi les représentants des salariés de TUI France et démenti une signature imminente avec un partenaire.
TUI France va mieux. C’est le message qu’est venu délivrer Elie Bruyninckx cet après-midi au siège de Levallois aux représentants des salariés du voyagiste dans le cadre d’une réunion de la Commission économique. Le PDG de la Western Region dont dépend TUI France a pointé des résultats en amélioration, des marges au rendez-vous, au-delà même du budget. La saison d’hiver se passe bien et l’été serait bien engagé. La défaillance de Thomas Cook a apporté une bouffée d’oxygène, ce qui expliquerait cette position à date, meilleure que prévue.
La nouvelle stratégie de TUI France, fondée sur le développement du package dynamique et le « Flexi » est en train de payer, s’est félicité le dirigeant. De quoi aussi saluer « l’investissement et le travail des salariés de TUI France qui sont restés mobilisés malgré l’épée de Damoclès qu’ils ont au-dessus de la tête depuis des mois », mentionne Lazare Razkallah, secrétaire du CSE. Si TUI France va mieux, il n’est pas pour autant sorti d’affaire et la recherche d’un partenaire est toujours d’actualité, a confirmé Elie Bruyninckx à l’issue de la Commission économique.
Un accord pour la rentrée de septembre ?
Selon les propos du dirigeant rapporté par Lazare Razkallah, les négociations avec « des partenaires » seraient toujours en cours mais devraient prendre « plusieurs semaines voire plusieurs mois ». « On verrait bien cela aboutir en septembre », commente le secrétaire du CSE qui répète son opposition à tout partenariat. « Le problème est qu’on ne nous dit pas quelle forme il peut prendre et quelles en seraient les conséquences. »
En début de semaine, Laurent Abitbol, président de Marietton Investissement, donné comme principal interlocuteur du groupe TUI avait évoqué à Tour hebdo l’horizon du mois d’octobre pour une signature alors que des rumeurs de signature imminente se multipliaient. « Le groupe semble aujourd’hui moins pressé. La défaillance de Thomas Cook a desserré la pression sur les négociations mais on reste vigilant », prévient Lazare Razkallah répétant que « le futur partenaire devra impérativement respecter les lois du code du travail en France ». Elie Bruyninckx s’est refusé à plus de commentaire, mentionnant qu’il parlerait lorsqu’il aurait quelque chose de concret à annoncer.