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On a testé l'Intercontinental Lyon – Hôtel Dieu


Publié le : 21.06.2019 I Dernière Mise à jour : 21.06.2019
Fermé en 2010, l’édifice renaît en accueillant l’Intercontinental après quatre années de travaux, le plus grand chantier de rénovation d’un bâtiment historique en France. I Crédit photo Intercontinental

Auteur

  • Nicolas Langis

L’établissement s’impose comme la nouvelle référence du luxe hôtelier lyonnais. Une adresse réservée à une clientèle loisirs haut de gamme et aux voyageurs d’affaires.  

Pourquoi choisir cet hôtel ?

C’est un bâtiment iconique de Lyon. Pas seulement parce qu’avec sa façade de 280 mètres interrompue par un dôme central, le Grand Hôtel Dieu érigé au XVIIIème siècle par Soufflot (l’architecte du Panthéon à Paris) éclaire la presqu’île et les rives du Rhône. Il tient aussi une place particulière dans le cœur des Lyonnais, où beaucoup sont nés et ont été soignés.  

Fermé en 2010, l’édifice renaît en accueillant l’Intercontinental après quatre années de travaux, le plus grand chantier de rénovation d’un bâtiment historique en France. Les façades et cours intérieurs aux allures de cloître ont retrouvé leur éclatante blancheur. Les lits des patients ont fait place à 144 chambres 5* décorées par Jean-Philippe Nuel. Par respect pour l’atmosphère monacale, l’architecte a imaginé un « luxe humble et en retenue » mettant en lumière la dualité du bâtiment dont l’extérieur monumental contrastait avec la sobriété des espaces intérieurs qui recevaient malades, mendiants et pèlerins.

Les chambres sont réparties sur trois niveaux, dont la moitié avec vue sur le Rhône. Des lampes dorées et des tissus élégants éclairent les teintes douces (marron, ocre, gris, bleu…) et le mobilier sobre. Les plus petites (28 à 35 m2) surplombent les cours ou jardins historiques. Dotées d’immenses fenêtres, avec vue sur le Rhône (même si un boulevard très fréquenté sépare l’hôtel du fleuve), les 28 suites duplex (45 à 55 m²) impressionnent par leurs volumes, avec une hauteur sous plafond de 7 m. Original : le séjour est à l’étage supérieur, et la chambre au niveau inférieur !

Pourquoi sortir de sa chambre ?

Sous la coupole qui culmine à 32 m (autrefois la chapelle) trône le bar Le Dôme. Aux éléments historiques, comme le dallage en damier, Jean-Philippe Nuel a ajouté des éléments contemporains, soulignés par les tableaux de Manuela Paul-Cavallier. On commande un cocktail signature à base de praline rose (un bonbon lyonnais) mariée à de la vodka, du champagne rosé et du citron, au comptoir monumental en albâtre rétro-éclairé. A moins de préférer les bières Ninkasi, brasseur lyonnais depuis 1997, à déguster dans les fauteuils gris rehaussés de touches dorées, de soieries lyonnaises et d’immenses paravents qui rendent l’endroit chic et feutré, malgré l’espace gigantesque.

Le restaurant Epona s’ouvre sur une cours intérieure arborée, idéale aux beaux jours. Au sol en pierre, plafond en bois et murs en enduit qui rendent le lieu lumineux et apaisant, répondent d’audacieux éléments décoratifs, luminaires en pétales de faïence et bouquets de métal. Depuis sa cuisine ouverte, le chef Mathieu Charrois (qui a fait ses classes auprès de Michel Troisgros et Yannick Alléno) propose des classiques lyonnais réinterprétés comme la K’nelle, version modernisée et croustillante de la quenelle.

L’Intercontinental, dont la clientèle devrait se composer à 60% de voyageurs d’affaires, est équipé d’un vaste centre de conférences, L’Académie (1 500 m2) : 12 salles de réunions avec lumière naturelle dont une plénière (460 pers. en théâtre). La cour Saint-Louis ou la suite présidentielle (210 m2) peuvent également servir de décor à des présentations, cocktails et dîners.

Bon à savoir

L’Intercontinental n’occupe qu’une partie de l’Hôtel-Dieu. Le site de 2,2 hectares ambitionne de devenir un nouveau lieu de vie, ouvert à tous. Il accueille déjà bureaux, commerces et restaurants, en attendant l’ouverture de la Cité Internationale de la Gastronomie, cet automne. Elle aura pour ambition de valoriser les métiers et savoirs-faires culinaires.

L’hôtel dispose d’une salle de fitness, mais n’a ni piscine ni spa, impossibles à aménager dans les espaces classés. Les clients peuvent profiter des services du Tigre Yoga Club & Spa (hammam, sauna, massage), installé à quelques dizaines de mètres dans les murs du Grand Hôtel-Dieu.

L’avis de Tour Hebdo

C’est l’adresse de prestige qui faisait défaut à Lyon ! Habitué à investir des lieux historiques (à Paris, Marseille, Bordeaux…), Intercontinental a sublimé ce lieu chargé de symboles, notamment les parties communes qui mêlent avec harmonie le bâtiment classé (dont l’extraordinaire coupole) à une décoration contemporaine de bon goût. Le week-end ou durant les vacances, les prix sont plus abordables. Parfait pour un city break, d’autant que la situation est idéale pour explorer le cœur de ville à pied, faire du shopping ou expérimenter les restaurants locaux.

Prix : à partir de 227 € la chambre double.  

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