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Coronavirus : les entreprises du tourisme réclament (vraiment) de l'aide au gouvernement


Publié le : 06.03.2020 I Dernière Mise à jour : 06.03.2020
L'épidémie du coronavirus menace fortement le secteur du tourisme. I Crédit photo ©Adobe Stock

Auteur

  • Brice Lahaye

Suspension du paiement des charges sociales patronales, recours simplifié à l’activité partielle, fonds de soutien... Les Entreprises du Voyage et le Seto, TUI ou encore la Confédération des Acteurs du Tourisme demandent plusieurs mesures fortes et urgentes au gouvernement pour faire face à la crise du coronavirus.

Ils montent au créneau. Dans un communiqué commun publié jeudi, les Entreprises du Voyage et le Seto, représentant les agences de voyages et les tours-opérateurs, annoncent avoir alerté le Premier ministre et le ministre de l’Économie sur les risques économiques et sociaux majeurs menaçant actuellement les entreprises du secteur qui doivent faire face à des baisses d’activités historiques

« Le voyage d’affaires est lourdement impacté, avec un retrait, en termes de prise de commandes, de -40% », précisent les deux organisations, tandis que « les voyages scolaires et linguistiques sont laminés par les interdictions de voyager pour les mineurs décrétées par le ministère de l’Education nationale sans aucune possibilité de proposer des reports », annoncent-ils. Et les conséquences ne s'arrêtent pas là : baisse de l’activité en février de près de 25% pour les tour-opérateurs, effondrement du nombre de réservations au cours des huit derniers jours de 60% sur les destinations asiatiques et de 45% sur l’ensemble des autres destinations... 

Plus de 3 000 entreprises menacées

Pour limiter au maximum les dégâts, les Entreprises du Voyage et le Seto demandent la suspension du paiement des charges sociales patronales pendant la durée de la crise, un recours simplifié à l’activité partielle pour toutes les entreprises du secteur, un fonds de soutien financier et de redémarrage de l’activité et une consultation des professionnels avant toute prise de décision et toute communication ayant un impact sur les voyages et le tourisme.

Ainsi, Jean-Pierre Mas (EdV) et René-Marc Chikli (Seto) veulent obtenir des réponses aux mesures d’accompagnements qu’ils proposent et réclament d'être reçus de manière urgente par les ministres concernés. « Si la situation actuelle devait durer, ce sont plusieurs centaines de TPE, PME ou même de grands groupes qui seront amenés à disparaître », précisent-ils. 35 000 salariés seraient directement menacés de perte d’emploi et plus de 3 000 entreprises menacées de disparition.

D'autres acteurs sur le front

Les deux syndicats pourront également compter sur les initiatives d'autres entreprises du tourisme, à l'instar du Comité social et économique (CSE) du tour-opérateur TUI, qui a indiqué qu'il allait à son tour demander un rendez-vous auprès du ministère de l'Economie. Pour aborder notamment la communication gouvernementale autour du coronavirus (au sujet des déplacements déconseillés à l'étranger) et ses conséquences sur l'emploi.

Discrète ces dernières semaines, la Confédération des Acteurs du Tourisme a, elle aussi, désormais envie de se faire entendre sur le sujet. Dans un communiqué publié vendredi après-midi, elle indique avoir écrit à son tour au Premier ministre sur les conséquences du coronavirus sur le secteur et demande un « plan de survie » en faveur de ses entreprises, des PME aux ETI. 

Parmi ses propositions, on retrouve notamment une « meilleure coordination interministérielle entre les différents ministères afin d’éviter les consignes contradictoires et les messages anxiogènes », un « fonds de garantie pour protéger toutes les entreprises de la filière » ou un « report de la réforme de l’assurance chômage qui va abaisser de 20% les indemnisations des salariés ».

Une aide « vitale » pour les séjours linguistiques

Enfin, c'est l'Office national de garantie des séjours linguistiques et éducatifs qui a annoncé vendredi solliciter le ministre de l'Éducation face à la crise dramatique que vivent les organisateurs de voyages scolaires et de séjours linguistiques, demandant notamment « une aide financière de l'État », « vitale » pour le secteur.

« Par ailleurs, nous souhaitons que soit très rapidement établie une communication claire et rectificative auprès des parties concernées par les voyages scolaires en France et à l'étranger à propos des conditions d'annulation », précise l'Office dans un communiqué.

 

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