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Eductour responsable à Montpellier


Publié le : 11.10.2022 I Dernière Mise à jour : 18.10.2022
En route pour l'un des éductours des Universités du tourisme durable à Montpellier. I Crédit photo Charline Poullain

Auteur

  • Charline Poullain

L’un des éductours offerts par les Universités du tourisme durable 2022 passait par Montpellier. Un circuit urbain parsemé de rencontres avec des acteurs engagés : un spécialiste de la restauration de mobilier intervenant dans des hôtels, une plateforme de mise en commun d’activités touristiques ou de loisirs, et même la Métropole, qui transforme ses transports.

Au deuxième jour des universités du tourisme durable, organisées cette année à Montpellier par l’association des Acteurs du tourisme durable (ADT) et le Comité régional du tourisme et des loisirs d’Occitanie, cinq éductours ont permis d’approfondir le sujet. L’un d’eux passait par les ruelles du quartier historique de l’Écusson au centre de Montpellier et les parcs de la ville. Les professionnels du tourisme qui s’y étaient inscrits ont rencontré des prestataires engagés dans le tourisme durable ainsi que des institutionnels pris dans la mouvance.

 

Rénovation du mobilier hôtelier 

À l’Hôtel Courtyard by Marriott, juste à côté de la mairie de Montpellier, Pierre Maïsetti, l’un des fondateurs de Retouch’Up, emmène une trentaine de professionnels du tourisme au bar. Non pour y boire un verre mais pour détailler le zinc, des tables basses, des banquettes ou encore des portes coupe-feu… Et ce, avec la bénédiction de la direction de l’établissement qui s’est engagée avec la start-up dans une démarche de rénovation de son matériel plutôt que de le changer.

« Nous faisons de la remise en état de biens d’aménagement d’intérieur », résume Romain Bach, co-fondateur. Parmi leurs clients, des hôtels de 3 à 5 étoiles. Les associés viennent sur site pour un audit puis y rénovent le mobilier in situ, qu’il s’agisse de retouches sur la matière ou la peinture.
« C’est quatre à dix fois moins cher que de racheter. »

Les associés réfléchissent à assurer une maintenance en intervenant plusieurs fois sur le même mobilier, « pour cela nous faisons une levée de fonds afin d’augmenter notre équipe ». Ils sont six personnes à l’heure actuelle, « mais nous avons un réel besoin de recrutement pour répondre à la demande », assure Romain Bach. Après le secteur de Montpellier, leur développement est prévu sur la zone toulousaine.

 

A l’Hôtel Courtyard by Marriott de Montpellier, Pierre Maïsetti, l’un des fondateurs de Retouch’Up montre la rénovation du bar.
Crédit photo : Charline Poullain

 

Vivre une co-aventure

Alexis Junillon et Mathilde Garin avaient consta à leur dépens qu’en voyageant à deux, ils passaient à côté de sorties prévues en groupe. En 2021, ils ont fondé CoAventure, un site de réservation qui met en relation des particuliers afin qu’ils puissent partager des activités de tourisme et de loisirs. Ces derrières sont toutes éco-responsables : faire du yoga à la plage à Carnon, une visite de Montpellier en dessinant des statues, aller écouter le brame du cerf sur le mont Aigoual, apprendre la saponification à froid…

Toujours à la recherche de nouvelles prestations, CoAventure « référence une activité quand on identifie une aventure. On agit comme un tiers de confiance. Nous ne sommes pas qu’une market place, on rédige du contenu », précise Alexis Junillon aux partenaires réunis à l’amphithéâtre de l’espace d’art contemporain La Panacée à Montpellier. La facturation se fait à la commission, à hauteur de 15 à 20 %. « C’est cher, mais on ne veut pas que les prestataires baissent leurs tarifs, le prix juste a une dimension responsable. »

 

Le Corum et la métropole aussi

Dans la métropole montpelliéraine, la gratuité des transports a été promise aux habitants. Et ce, en trois phases : d’abord le week-end en 2020, actuellement en semaine pour les mineurs et les plus de 65 ans, et enfin pour tous l’an prochain - à condition d'habiter Montpellier Méditerannée Métropole -.

Montpellier prévoit une 5e ligne de Tram en 2025 et la gratuité des transports pour les habitants de la métrople l'an prochain.
Crédit photo : Ch.P.

« Nous sommes confrontés à la problématique de la qualité air », rappelle Yannick Jacob, directeur du pole mobilité de la Métropole. Les mobilités étant la principale source de pollution identifiée, avec l’automobile au premier chef. « L’objectif n’est pas de la bannir mais d’offrir une alternative aux habitants pour se déplacer. » Cela passe par la refonte du réseau de bus qui doit devenir électrique, la création d’un maillage de voies cyclables, notamment jusqu’à la mer, une 5e ligne de tram prévue pour 2025. Sans oublier la desserte - très attendue - de la gare TGV en tram pour la relier au centre-ville.

Quant au Corum, le palais des congrès de la ville qui a accueilli les universités du tourisme durable, il a une trentaine d’années et des progrès à faire... « Nous sommes engagés dans une démarche de sobriété », annonce Sandra Vernier, DG de Montpellier Events, qui gère le Corum et le Zénith. Optimisation de l’énergie en réduisant la consommation électrique, diminution des déchets, restauration locale avec des traiteurs suivant une démarche RSE… « On ne peut pas tout faire d’un coup, on a un objectif à 6 ans. »

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