Menu
S'identifier
Billet d'humeur

Le clash / le crush du mercredi : C'est la dictature du petit prix !


Publié le : 16.01.2019 I Dernière Mise à jour : 16.01.2019
I Crédit photo

Auteur

  • Thierry Beaurepère

Mercredi, c'est permis ! Thierry Beaurepère est de retour pour vous faire part de son humeur du moment. Il s'interroge cette semaine sur la pratique des prix cassés dans le tourisme... Et ce n'est pas toujours beau à voir !

Les plus anciens se souviennent du Juste Prix, cette émission diffusée sur TF1 dans les années 90 durant laquelle Ginette devait deviner le prix d’un paquet de nouilles ou d’un baril de lessive ! Pas sûr que le concept fonctionne encore en 2019. Car le "juste prix" - d’autres diraient le rapport "qualité/prix" - semble être devenu une notion dépassée, ringarde même aux yeux des consommateurs d’aujourd’hui. La dictature du petit prix l’a (définitivement ?) emporté.   

A l’instar de certains Français qui souhaitent tout et son contraire, moins d’impôts et plus de services, les passagers des compagnies aériennes réclament des tarifs aux ras des pâquerettes. Ce qui n’empêche pas ces mêmes passagers, dans une crise de schizophrénie collective, de crier au scandale lorsque leur vol low cost est retardé et qu’ils sont oubliés au fond de l’aérogare, s’étonnant de l’absence de personnels pour les assister...    

Donner un pourboire aux PNC et autres méthodes low cost

Pas facile de répondre à des clients qui veulent le beurre et l’argent du beurre. Il y a une semaine, dans cette même rubrique, je m’interrogeais sur la stratégie des compagnies françaises. 24 heures plus tard, XL Airways confirmait le lancement de petits prix "dépouillés". Son patron Laurent Magnin dit avoir "longtemps hésité" avant de franchir le Rubicon, "ne pouvant plus se permettre de ne pas réagir" face aux low cost. La faute notamment aux comparateurs du Net, qui comparent tout et parfois n’importe quoi, et poussent les compagnies au moins-disant. Rendons grâce ici à Misterfly, qui tente de remettre un peu d’ordre dans ce joyeux bazar. 

Je m’interrogeais donc, sans me douter qu’Air France (même si la rumeur allait bon train) déciderait finalement de mettre un terme à l’aventure Joon, alors que la peinture des avions est à peine sèche et les baskets des hôtesses pas encore usés. La compagnie réfléchit toujours sur la stratégie à suivre. Elle pourrait peut-être s’inspirer de Frontier Airlines, qui ne semble pas avoir de limite… Comme nous l’écrivions hier, la low cost américaine autorise désormais le personnel de bord à percevoir des pourboires...

Des rabais de 70%, par rapport à quoi ?

Cette dictature du prix n’épargne par les agences et tour-opérateurs, qui bataillent pour capter une clientèle gavée aux promotions, capable d’en venir aux poings pour un pot de Nutella. Et tant pis pour les dérives ! C'est le cas des spécialistes des ventes privées, qui n’ont d’ailleurs de privées que le nom. Les Voyage-privé.com et autres VeryChic.com annoncent sans rougir des rabais atteignant 70%, à grands renforts de pubs à la télé.

70% par rapport à qui, par rapport à quoi (le prix de la chambre affiché derrière la porte, et jamais pratiqué) ? Impossible à vérifier… La semaine dernière encore, la direction générale de la concurrence a accusé Vente-Privée de tromperie sur les prix. Bref, le flou est total ! Et comme dirait Martine Aubry, "quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup"

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format