L’avion reste avant tout un moyen de se retrouver, selon l’étude menée par la FNAM et l’UAF, avec le soutien d’ADP et Air France-KLM, en partenariat avec SIA Partners et l’IFOPa
Les jeunes font décoller le trafic aérien “famille & amis”
Les chiffres confirment une évolution profonde : le voyage aérien est devenu un acte social.
Les jeunes générations (moins de 35 ans) en sont le moteur : elles représentent près d’un passager sur deux et portent 75 % de la croissance du trafic “famille & amis” depuis 2016. De plus, là où ils représentent 1/4 de la population française, les moins de 35 ans représentent près de la moitié (48 %) du trafic VFR.
Démocratisation durable de l’avion
Les employés constituent aujourd’hui la première catégorie de voyageurs sur ce segment (29 % du trafic total), preuve d’une démocratisation durable de l’avion. De leur côté, les étudiants, souvent éloignés de leur famille pour leurs études, sont aussi plus nombreux à reprendre l’avion, avec une hausse de 64 % en 2024 par rapport à 2016.
En parallèle, le trafic international VFR – notamment vers l’Europe, le Maghreb et l’Amérique du Nord – connaît lui aussi une forte progression, porté par les liens familiaux transnationaux.
34 % des Français prennent l’avion pour retrouver leurs proches
Alors que les fêtes de fin d’année approchent, les Français reprennent l’avion… mais pas forcément pour partir loin. L’avion pour beaucoup, symbolise la possibilité de rejoindre ses proches et ce, malgré les distances géographiques.
Familles, amis, proches : le trafic “VFR” explose.
Près d’un tiers des Français (34 %) déclarent prendre l’avion pour aller voir des amis ou de la famille (Source IFOP).
Entre 2016 et 2024, ce motif de déplacement – appelé “VFR” (Visiting Friends & Relatives) – a connu une hausse spectaculaire de +46 %, passant de 21 % à 27 % du trafic français total (Source DGAC et analyse SIA Partners).
Le trafic “VFR” sur les vols domestiques est ainsi passé de 9,3 millions à 11,7 millions de passagers, soit une progression de 26 %, et même de +38 % si l’on exclut les trajets vers l’Île-de-France, signe que l’avion reste indispensable pour connecter les territoires.
Pour 61 % des sondés, une vie sans avion serait un frein au rapprochement familial, et pour 80 %, un facteur d’isolement accru des territoires éloignés ou ultramarins (Source IFOP).
L’avion, lien essentiel entre la métropole et les outre-mer
Pour les territoires ultramarins, l’avion reste bien plus qu’un moyen de transport : c’est un lien vital avec la métropole. Entre 2016 et 2024, les voyages pour rendre visite à ses proches ont connu une hausse spectaculaire, passant de 24 % à 34 % du trafic entre la métropole et les DOM-TOM, tandis que les déplacements touristiques et professionnels reculent nettement. Cette évolution traduit une réalité sociale forte : l’avion est devenu le principal vecteur de lien familial et intergénérationnel pour les ultramarins.
À travers ces usages, l’aérien apparaît plus que jamais comme un outil de cohésion nationale, indispensable au rapprochement des familles dispersées entre les territoires.
“En cette période de fêtes, l’avion joue un rôle essentiel : il relie les Français et maintient le lien entre nos territoires. Des outre-mer à la métropole, il permet à des millions de personnes de se retrouver et contribue à la cohésion sociale, économique et territoriale du pays. C’est aussi ça la réalité du trafic aérien.” ajoute Pascal de Izaguirre, président de la FNAM.
Méthodologie
Étude sociologique du passager aérien menée par la FNAM et SIA Partners à partir des données DGAC 2016–2024, complétée par une enquête IFOP (mai 2025) auprès de 3 995 personnes représentatives de la population française (DROM-COM inclus).