L'expérience VIP commence dès la sortie de l'avion.
Quel est le point commun entre l'aéroport de l'île Maurice et celui de Saint Kitts, aux Antilles ? Réponse : tous les deux disposent de leur YU Lounge, un terminal privé opéré par Veling Hospitality Group. Un espace VIP que j'ai pu tester à l'île Maurice, dans le cadre du prochain dossier Mieux Vendre de Tour Hebdo consacré à la destination.
Et l'expérience VIP commence dès la sortie de l'avion : alors que le commun des mortels se dirige vers la salle des arrivées, deux hôtes m'attendent au milieu de la jetée, avec mon nom sur un panneau. Les deux hommes prennent mon bagage cabine et m'invitent à descendre l'escalier qui mène au tarmac pour embarquer à l'arrière d'une Porsche Cayenne. Direction le YU Lounge.
Inauguré en décembre 2008 à quelques mètres de l'aérogare principale, ce terminal de 1 800 m² dispose de toutes les fonctionnalités d'un aéroport. Un des hôtes se charge d'effectuer en mon nom les formalités d'immigration et de douane auprès du bureau officiel aménagé à l'intérieur du YU Lounge pendant qu'un autre est déjà parti récupérer ma valise. Pendant ce temps, je profite d'un rafraîchissement, confortablement installé dans un fauteuil avec vue sur la piste. Une excellente façon d'arriver en douceur à l'île Maurice.
Le YU Lounge s'avère d'ailleurs encore plus appréciable au retour, au moment de quitter l'île Maurice. Il est effectivement possible de prendre une douche et de se restaurer, de faire son shopping en duty free, de se détendre en lisant la presse ou d'utiliser l'un des ordinateurs connectés à Internet, loin de toute agitation. Le YU Lounge dispose aussi d'une salle de réunion. L'enregistrement des bagages, les formalités de douane et le passage de la sécurité s'effectuent directement dans cette aérogare, en petit comité. Et l'embarquement se fait au dernier moment, avec transfert privé jusqu'à la porte.
Le prix ? Compter 184 € par adulte et 129 € pour les enfants de 6 à 12 ans. A noter que des transferts en limousine ou en hélicoptère peuvent être réservés en supplément.
Didier Forray