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Transport

On a testé le vol Paris-Doha avec Qatar Airways


Publié le : 23.03.2015 I Dernière Mise à jour : 23.03.2015
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Le segment de marché Paris-Doha est une petite niche en l'absence de tourisme significatif au Qatar. ©DR I Crédit photo

Dès la mise en service à la fin de l’année dernière de l’Airbus A380 par Qatar Airways, Paris a été retenue pour être desservie à raison d’un, puis deux des trois vols quotidiens depuis Doha. Début janvier est intervenu la mise en service de l’A350 lors de vols tests vers Sharjah puis en régulier vers Francfort.

Les cabines des deux avions ont des points communs. Le nouveau biréacteur long courrier de 283 sièges est équipé avec le même standard que l’A380 mais sans première classe. Celle-ci va disparaître à terme de l’offre de la compagnie qatarie. La classe affaires que nous avons testée, donc commune aux deux nouveaux appareils, sera la nouvelle référence pour l’ensemble de la flotte qui sera progressivement mise à niveau.

Enregistrement : Qatar Airways part du T1 à Roissy-CDG. En zone 1, trois comptoirs d’enregistrement sont dédiés à la première et la classe affaires. Pas d’attente non plus en classe économique.
A Doha, l’ambiance est asymétrique. Dans la zone d’enregistrement, une vingtaine de banques attendent les rares passagers affaires auxquels on offre des rafraichissements. Les filtres de police et de sûreté passés, la foule des passagers en correspondance est au rendez-vous, assurant une activité plus nocturne que diurne des installations de qualité.
 
Salons : faute de mieux, le salon Air France Première à Roissy-CDG accueille les passagers des compagnies assistées au T1 par la compagnie française. Le salon n’a de "Première" que le nom et représente bien ce qui pouvait se faire au siècle dernier. Qatar Airways étudie avec Aéroports de Paris la possibilité de créer un salon privatif.

Les prestations sont à la hauteur des ambitions de la compagnie qatarie à Doha.
Le salon Al Mourjan occupe deux étages du terminal avec ses restaurants, ses salles dédiées aux enfants, ses douches, son espace fumeurs, des salles de prière, son centre d’affaires, ses coins repos, ses salles TV, etc. Un hôtel de 200 chambres est situé au centre du terminal.

Embarquement : à CDG, il a lieu au satellite 2 qui est équipé d’une passerelle permettant d’accéder directement au pont supérieur de l’A380. L’organisation de cette opération d’embarquement dans ces lieux relativement exigus pour 517 passagers n’est pas un modèle du genre. A Doha, on aurait pu attendre un accès direct du salon affaires à l’avion. La solution classique de portes d’embarquement multiclasses a été retenue.

Confort : en classe affaires, au pont supérieur, les 48 sièges sont disposés "en arêtes de poisson" par rangées de 1-2-1. Longs de 2,03 mètres, ils sont "full flat", c’est-à-dire s’inclinant à 180° et à l’horizontale. La literie est généreuse avec surmatelas, couette, oreiller et pyjama. L’ensemble est confortable, sans rupture du matelas au niveau des genoux. Une prise de courant, une prise USB et une iPort sont disponibles par siège. Plusieurs rangements et tablettes couvertes d’un joli bois verni permettent de poser ou de ranger ordinateur, téléphone, livre, lunettes, etc.
Un grand salon avec un bar en forme de S est installé à l’arrière de la cabine affaires de l’A380. A l’arrière du pont principal, une cabine économique compte 56 sièges disposés 2-4-2 (au lieu de 3-4-3 au pont principal). Cette classe premium qui ne dit pas son nom, est réservée aux voyageurs fréquents de Qatar Airways (ou de l’alliance Oneworld). Le pont principal est réservé à la classe économique cloisonnée en quatre cabines.

Sur l’A350, le bar est situé au niveau de la porte d’accès à bord n°2. Notons qu’internet en WiFi est disponible. Gratuit en première. L’opérateur OnAir facture à l’octet (deux dollars les 5 Mo, par exemple) et non pas au temps connecté. On paye donc ce que l’on consomme réellement et non pas une durée d’une connexion qui peut être souffreteuse.

La trousse de confort, signée Giorgio Armani, outre les accessoires classiques, contient un baume après rasage. Dans le kit distribué aux femmes, celui-ci est remplacé par du lait parfumé pour le corps. La trousse de confort contient bien sûr des bouchons d’oreille, l’accessoire indispensable à bord de l’A380. L’avion est tellement silencieux que le moindre bruit généré par les autres passagers ou le personnel empêche de dormir. Sans parler d’un ronfleur qui peut sonoriser toute la cabine !

Gastronomie
Les collations peuvent être servies à la carte et à l’heure choisie par le passager qui peut, en raison de son décalage horaire passé ou à venir, préférer commencer par un petit déjeuner et finir par un dîner.
La boisson de bienvenue – un jus d’oranges pressées - donne d’emblée une idée de la qualité des prestations servies.
Tous les plats sont servis à l’assiette et le chariot ne passe que pour les boissons et le pain, en l’occurrence une corbeille par passager. Le choix est possible entre deux entrées, trois plats principaux et trois desserts. Le plateau de fromage n’est servi que sur demande, comme c’est l’usage chez les anglo-saxons. Des étoilés Michelin conseillent les chefs de Qatar Airways.

Divertissement
L’embarras du choix parmi un millier de programmes. Plus de 120 films, souvent récents, pour la plupart doublés en français. Sans compter des centaines de séries et de programmes TV, de programmes pour les enfants et de jeux. Et pour consulter tout cela un maxi-écran de 17 pouces (43 cm) avec un casque audio 3D. La télécommande, analogue à un smartphone, permet aussi d’afficher des infos comme la route de l’avion. La même offre de divertissement est proposée en classe économique sur un écran de 10,6 pouces.


Tarifs
Le segment de marché Paris-Doha est une toute petite niche en l’absence de tourisme significatif au Qatar. Seule une clientèle corporate est liée aux activités pétrolières et gazières. Aller le 19, retour le 22 janvier en classe affaires, 2476 euros avec Qatar Airways. Avec Air France, en code share avec KLM via Amsterdam, faute de vol non stop au départ de Roissy-CDG, le tarif est de 3 017 euros.

Testé par Thierry Vigoureux, les 5-8 janvier 2015.

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