Le réseau entame une nouvelle phase de structuration et de développement, portée par l’arrivée de son Directeur Général. Comment fonctionne le binôme Président / DG ?
Interview de Stéphane Roussel, nouveau directeur général du Cediv
Tour hebdo : Vous venez de prendre vos fonctions en tant que Directeur Général du CEDIV. Quelles sont vos premières impressions ?
Stéphane Roussel : Elles sont très positives, j’ai découvert un réseau très tourné vers l’humain et qui met en place une très large gamme d’outils et de services pour ses agences. Le poste a été nouvellement créé, ce qui rend la prise de fonctions à la fois exigeante et passionnante. Avec Adriana Minchella, nous avons défini les contours de la fonction de Directeur Général et son intégration dans le fonctionnement du réseau.
Mon périmètre couvre aujourd’hui la relation avec les agences adhérentes comme des partenaires. Je suis également le pilotage des projets, la prospection, l’analyse des données et la contribution à la stratégie, en lien étroit avec la Présidente et les administrateurs.
Tour hebdo : Comment se construit votre binôme avec Adriana Minchella ?
Stéphane Roussel : Très naturellement. Je ne connaissais Adriana que de réputation avant de rejoindre le CEDIV. Pourtant, nous avons immédiatement été en phase sur la vision et les valeurs du réseau. Nos personnalités sont différentes, mais c’est précisément ce qui crée une vraie complémentarité.
Adriana porte l’histoire, la culture et l’identité du CEDIV. Elle incarne son image et sa proximité avec les agences, ce qui est essentiel. De mon côté, j’apporte une approche analytique, structurée, tournée vers la consolidation et la projection.
C’est ce mélange d’expérience et de méthode qui fait la force de notre collaboration.
Tour hebdo : Comment se répartissent vos rôles ?
Stéphane Roussel : Adriana reste naturellement Présidente du réseau. Elle conserve la responsabilité de la communication et de l’image. Un rôle dans lequel elle excelle. Pour ma part, je supervise les opérations, le suivi des projets, la coordination des équipes et les dossiers transverses.
Les décisions stratégiques sont systématiquement prises de manière collégiale avec la Présidente et les administrateurs. C’est un fonctionnement coopératif auquel je suis très attaché.
Tour hebdo : Comment vivez-vous votre intégration dans un réseau aussi singulier que le CEDIV ?
Stéphane Roussel : Très bien, et je tiens à le souligner. L’équipe permanente m’a accueilli avec beaucoup de bienveillance. J’ai trouvé un réseau soudé, engagé, qui défend une vision très humaine de la profession. Il existe au CEDIV une culture forte : solidarité, proximité, partage.
C’est un environnement extrêmement stimulant parce qu’il mêle agilité, indépendance et esprit collectif. Des forces que l’on ne retrouve pas forcément partout.
Tour hebdo : Quel est votre parcours avant le CEDIV ?
Stéphane Roussel : J’ai longtemps travaillé dans le voyage d’affaires, notamment chez American Express sur la négociation avec les fournisseurs. Puis j’ai rejoint TourCom comme Directeur Tourcom Affaires, en lien direct avec les agences indépendantes. Finalement, rejoindre le CEDIV est une suite naturelle : un modèle indépendant, exigeant, humain, qui me correspond.
Tour hebdo : Comment concilier la mutualisation nécessaire et l’indépendance forte des agences ?
Stéphane Roussel : C’est tout l’enjeu du CEDIV. Les agences restent pleinement indépendantes dans leur fonctionnement commercial, organisationnel et comptable. Le rôle du réseau est de créer du lien, de fournir des outils, des services et du support que chaque agence seule ne pourrait pas obtenir.
Nous apportons mutualisation, expertise et accompagnement — tout en respectant totalement l’identité propre de chaque adhérent.
Tour hebdo : Quels sont, selon vous, les principaux atouts du CEDIV ?
Stéphane Roussel : La proximité, la réactivité et une vraie culture d’entraide. Nous avons aussi des outils performants, des groupes d’échanges très actifs et une capacité unique à répondre vite aux besoins des agences. Cette disponibilité collective crée une dynamique extrêmement positive.
Tour hebdo : Comment accompagnez-vous les agences dans un contexte qui évolue si rapidement ?
Stéphane Roussel : Nous anticipons les grandes transformations : facturation électronique, nouveaux outils, IA…Notre objectif est d’aider les agences à renforcer leur expertise et à gagner en efficacité. Le CEDIV investit dans la formation, la dématérialisation et l’accompagnement renforcé, pour que chacun reste compétitif dans un environnement exigeant.
Tour hebdo : Comment se porte le réseau en termes de volume d’activité ?
Stéphane Roussel : Nous avons compensé une partie des départs avec l’arrivée des agences reprises d’Univairmer. D’autres adhésions sont prévues. Avec le niveau de ventes des derniers mois, nous devrions être très proches des volumes 2024.
Tour hebdo : Êtes-vous optimiste pour 2026 ?
Stéphane Roussel : Oui, je suis optimiste par nature, même si je reste prudent sur les questions budgétaires. Le réseau est solide, les outils performants, l’accompagnement de qualité. Tout cela permet d’aborder 2026 avec confiance.
Tour hebdo : Votre poste vous amène-t-il à vous déplacer fréquemment à Béziers ?
Stéphane Roussel :
Mon poste est officiellement basé à Béziers, ce qui est logique compte tenu de l’ancrage historique du CEDIV et de la vie du réseau sur place.
Cela dit, la fonction de Directeur Général implique naturellement beaucoup de déplacements : rencontrer les agences, aller sur le terrain, suivre les projets et rester présent auprès de l’équipe.
Je suis donc très régulièrement en mouvement — et toujours avec plaisir — car rien ne remplace le contact direct avec les adhérents et les permanents, qui fait partie des grandes forces du CEDIV.