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Hiver : des réservations encourageant et un éclairage nouveau sur la neige de culture


Publié le : 23.11.2025 I Dernière Mise à jour : 04.12.2025
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Auteur

  • Rémi Bain Thouverez

Analyse des tendances, perspectives des Jeux 2030 et enseignements des enquêtes « Les Grands Défis des stations de demain » et « Saison 2030 – JOP Hiver ».

Alors que la saison d’hiver approche, les premiers indicateurs sont au vert pour les stations françaises. Les données issues des enquêtes menées dans le cadre des « Grands Défis des stations de demain » et de « Saison 2030 – JOP Hiver » confirment une dynamique forte, tant en matière de réservations que d’image de la montagne française.


Jean-Luc Boch, président de France Montagnes, se montre optimiste : « Tout va bien en ce qui concerne les réservations », rappelant que les professionnels comme les pouvoirs publics constatent une belle avance de la demande. « La neige est là, la neige est présente », ajoute-t-il, indiquant que l’attractivité de la montagne ne faiblit pas : « J’ai même l’impression que la montagne attire de plus en plus, puisque les fréquentations hivernales comme estivales sont en hausse chaque année. »

Jeux Olympiques et Paralympiques 2030 : transformer l’adhésion en moteur d’influence internationale

Interrogé sur la forte adhésion des Français à la candidature pour les JO et Paralympiques d’hiver 2030, Jean-Luc Boch rappelle que ces Jeux sont « la candidature de la montagne française ».
Tous les massifs, élus, moniteurs, exploitants et professionnels avaient soutenu la candidature durant sa préparation.

Pour lui, l’enjeu dépasse l’événement sportif : « Si on veut que ce soit un rayonnement et une continuité de la réussite de 2024, c’est à nous de faire briller nos athlètes et de proposer une montagne d’exception. »

Des Jeux 2030 qui se veulent exemplaires

L’exemplarité environnementale et financière est un des piliers de la feuille de route.
Jean-Luc Boch souligne que le budget prévu est comparable à celui des JO de 1988 — ce qu’il considère comme une rare sobriété à l’échelle d’un tel projet.
Il insiste surtout sur la réutilisation massive des infrastructures existantes :

« Nous réutilisons 95 % des structures déjà présentes. C’est une première à une telle échelle. »

Face aux critiques récurrentes sur le financement, sa réponse est claire : « Ne rien faire n’est pas dans l’ADN des montagnards. Nous faisons du mieux possible, financièrement, techniquement et durablement. »

 

Diversification des stations : un tournant assumé

Les études menées dans le cadre du « Grand Défi des stations de montagne » confirment que les acteurs du tourisme de montagne ont intégré la nécessité d’adapter leur modèle au dérèglement climatique.

Jean-Luc Boch le rappelle sans détour : « Il n’y a plus de négation. Tout le monde le voit, tout le monde le vit. »

Pour autant, il réaffirme que le ski reste aujourd’hui le pilier économique qui permet d’investir dans la diversification et l’adaptation :
« Le ski dégage du résultat, et ce résultat est investi dans les territoires. »

 

Neige de culture : “un effet bénéfique sur les territoires et l’environnement”

L’un des points les plus commentés des interventions de Jean-Luc Boch concerne la neige de culture. S’appuyant sur les travaux du chercheur Samuel Morin (Météo-France), il avance que les impacts pourraient être plus nuancés que les idées reçues.

La Cour des Comptes ne sait plus …compter


« La neige de culture et le damage ont un effet bénéfique sur les territoires et l’environnement. C’est la conclusion principale de l’étude de Samuel Morin. »

Jean-Luc Boch insiste également sur plusieurs éléments techniques :

  • la densité de la neige de culture, différente de celle de la neige naturelle ;
  • l’effet du damage, qui compacte les cristaux de neige ;
  • la capacité de ce manteau tassé à retarder le cycle de l’eau, ce qu’il décrit comme bénéfique pour l’enrichissement des sols.

Il précise que l’étude citée repose sur plus d’une année complète d’observations en station, élément essentiel selon lui pour garantir la fiabilité des conclusions.

Enfin, il ouvre la porte à de futurs usages :
« Peut-être que demain, si un modèle économique existe, on fabriquera de la neige pour continuer à irriguer les territoires et permettre la vie sur ces territoires. »

Neige de culture : catastrophe écologique ? le vrai du faux

Une montagne en mouvement, entre confiance et adaptation

Cet état des lieux met en lumière une montagne française attirante, résiliente et en pleine transformation.
Les réservations sont bien orientées, les JO 2030 représentent un levier majeur de visibilité, et la profession assume pleinement la nécessité de s’adapter au climat.

 

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