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Production

Pourquoi Austral Lagons s’ouvre à l’Amérique du Sud


Publié le : 15.01.2020 I Dernière Mise à jour : 15.01.2020
Keel-billed Toucan, Ramphastos sulfuratus, bird with big bill. Toucan sitting on the branch in the forest, Boca Tapada, green vegetation, Costa Rica. Nature travel in central America.
En 2020, Austral Lagons poursuit sa diversification en lançant l’Amérique Latine I Crédit photo ondrejprosicky - stock.adobe.com

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  • Pascale Filliâtre avec Marie Poirier

Pour trouver des relais de croissance et consolider son développement, Austral Lagons poursuit sa diversification en lançant l’Amérique Latine après l’Afrique australe en 2016.

Spécialiste reconnu de la Polynésie et de l’Océan indien, Austral Lagons se sent légitime pour investir d’autres axes en dupliquant son approche sur mesure. Le TO dont la maison mère s’appelle justement « Le Monde à la carte » a entamé il y a bientôt quatre ans ce processus de diversification. L’Amérique Latine devrait s’avérer un bon relais de croissance pour au moins trois raisons.

1. Une concurrence limitée

Cela fait déjà plusieurs mois qu’Austral Lagons prépare son arrivée en Amérique du Sud. « Nous avons embauché une équipe dédiée il y a six mois notamment une chef de produit véritable spécialiste de la zone, Fanny Baudouin», commente Hélion de Villeneuve, président du TO. « Le lancement initialement prévu en septembre a été décalé car nous voulions être parfaitement prêts ». Entre temps, Empreinte s’est retiré du marché, ce qui a conforté Austral Lagons dans son analyse.

L’Amérique latine est une destination où peu d’opérateurs sont positionnés. Au sein du groupe Premium Travel, qui a racheté Jetset Equinoxiales à l’été 2019, Alma Latina est l’unique marque dédiée en BtoB. « Il y a des parts de marché à prendre et c’est un intéressant relais de croissance pour nous. Nous en avons besoin et il est difficile pour nous par exemple de croître encore en Polynésie où la capacité hôtelière est saturée. Ou , de se développer en Asie où la concurrence est déjà importante », affirme Hélion de Villeneuve. Une « bouffée d’oxygène » aussi au sortir de la période troublée qui a suivi la faillite de Thomas Cook France.

2. Une exigence d’expertise

Les pays d’Amérique du Sud sont compliqués à opérer, encore plus avec un positionnement de spécialiste du A la carte. Accès aérien, vols intérieurs, superficie, prix  élevé (et en dollar) des prestations terrestres…Les agences ont besoin d’experts pour les accompagner et c’est bien l’ambition d’Austral Lagons qui parie sur le savoir-faire de son équipe.

Pour commencer, le TO présente 7 destinations dans sa brochure dédiée : Costa Rica, Argentine, Chili/Ile de Pâques, Pérou, Bolivie, Equateur/Galapagos et Colombie. « Nous avons éliminé le Mexique pour des questions de sécurité, la destination ne nous semblant pas présenter toutes les garanties pour des voyages sur mesure », explique le dirigeant d’Austral. Même prudence et circonspection  à l’égard du Brésil  où des acteurs industriels, tel Marsans  par exemple par le passé, se sont cassé les dents.

Austral Lagons reprend en Amérique Latine les codes de ses autres productions: des circuits individuels sur mesure en privé ou petits groupes, des autotours en liberté, des départs garantis francophones à partir de 2, des voyages en trains de luxe, des croisières, une large sélection d’hébergements de charme, de luxe et d’écolodges, des combinés de pays et des excursions thématiques.

3. Un axe haut de gamme

« C’est un nouveau challenge pour nous mais nous sommes confiants. Nos clients nous sont fidèles. Ils nous suivront en Amérique latine », résume Hélion de Villeneuve. Pour une première année et avec un lancement tardif, Austral Lagons table sur 2 à 3 M€ de chiffre d’affaires mais « l’impact sera fort en 2021 », promet-il. Avec des dossiers à forte contribution et aux marges confortables. Et l’espérance d’atteindre en 3 ans 10 M€ de chiffre d’affaires, le même que celui réalisé aujourd’hui en Afrique.

« Il y en a assez des opérateurs qui se battent tous sur les mêmes îles. Choisir l’Amérique du sud, c’est aussi éviter de nous retrouver sur des axes où la guerre des prix fait rage, mettant une pression impossible à supporter sur les marges ».

 

 

 

 

 

 

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