
À l’approche des vacances, un casse-tête ressurgit immanquablement : faire sa valise. Pour certains, une simple formalité ; pour d’autres, une véritable source de stress
Peur d’oublier quelque chose, de dépasser le poids autorisé ou de mal s’organiser. Selon une étude* menée par Opodo, préparer ses bagages est loin d’être anodin. Entre angoisse, valises XXL, et astuces parfois insolites, chacun a sa méthode pour aborder le grand départ.
36 % des Français stressent à l’idée de faire leur valise, derrière les Portugais (44 %) et devant les Anglais (34 %).
Les jeunes Français de 18-24 ans enfilent plusieurs couches de vêtements pour alléger leurs bagages (29 %) ;
Les Français sont la première nationalité à improviser pour remplir leurs valises (36 %).
Les Français particulièrement anxieux
Avant même de décoller, une mission de taille attend les voyageurs : boucler leur valise. Un moment parfois source de stress, entre décisions difficiles et manque de place.
Au top des nationalités les plus anxieuses à l’idée de faire leurs valises, on retrouve :
1. Les Portugais (44 %)
2. Les Français (36 %)
3. Les Espagnols (35 %)
4. Les Anglais (34 %)
5. Les Italiens (30 %)
Toutes nationalités confondues, les femmes se montrent nettement plus anxieuses que les hommes à l’idée de faire leur valise : 40 % d’entre elles ressentent du stress, contre seulement 26 % des hommes.
Cette anxiété touche particulièrement les Français de 18-24 ans (43%) et les seniors de 65 ans et plus (40%). En revanche, pour éviter ce stress, 28 % des 35-44 ans sont prêts à payer des frais de bagages supplémentaires.
Des techniques d’optimisation bien rodées
Les voyageurs ont développé diverses astuces pour optimiser l’espace dans leurs bagages. Entre les adeptes du “au cas où” et les minimalistes, les Français sont partagés puisque 16 % partent avec une valise quasi vide pour tout acheter sur place (29 % chez les 18-24 ans), tandis que 13 % portent plusieurs couches de vêtements sur eux pour gagner de la place.
Mention spéciale pour les français de 18-24 ans, rois de la débrouille et de l’optimisation :
. 38 % comparent systématiquement les modèles de valises ;
. 29 % enfilent plusieurs couches de vêtements pour alléger leurs bagages ;
. 26 % achètent en duty free… uniquement pour le sac offert, afin d’avoir un peu plus de place.
La méthode la plus courante reste celle de rouler et plier soigneusement les vêtements, adoptée par 50 % des Français. Cette technique est particulièrement populaire chez les femmes (55 % contre 42% des hommes).
Entre checklist et freestyle : les Français indécis
Si les Français aiment s’organiser, 62 % préparent leurs valises quelques jours avant le départ, 20 % anticipent plusieurs semaines à l’avance, tandis que 10 % attendent les dernières heures (valise express !).
Parmi les plus prévoyants ? Contre toute attente, ce sont les 18-24 ans (31 %) qui anticipent le plus longtemps à l’avance, loin devant les 65 ans et plus (75 %) qui eux, ne s’y mettent que quelques jours avant le départ. Plus prévoyantes, 64% des femmes s’y mettent quelques jours avant contre 59% des hommes. 13% des hommes s’y attèlent même quelques heures avant versus contre 8% des femmes.
Côté méthode, 37 % des Français sont de grands planificateurs puisqu’ils optent pour une checklist, en particulier les 35-44 ans (44 %). Néanmoins, 36 % des Français se considèrent comme des “free spirit”, préférant improviser selon leur humeur du moment, notamment les 45-64 ans (39 %), et 40% des hommes contre 32% des femmes.
Top des nationalités préférant improviser pour remplir leurs valises :
1. Les Français (36 %)
2. Les Portugais (30 %)
3. Les Allemands (28 %)
Surprises à l’aéroport : les trouvailles inattendues
Et une fois la valise bouclée ? Il arrive que les contrôles de sécurité réservent quelques surprises. Parmi les objets les plus insolites repérés par les Français, on retrouve :
1. De la nourriture - parfois une valise entière remplie (24 %) ;
2. Des objets interdits - couteaux, liquides, substances douteuses (16 %) ;
3. Des objets intimes - sextoys, lingerie (15 %) ;
4. Des objets aléatoires - jouets pour chiens, plantes, télécommandes… (12 %) ;
5. Des objets usagés - mouchoirs, tampons… (11 %).