Mardi, c’est raviolis. Après la journée de la Femme le 8 mars, nous avons eu droit mardi 15 à la journée mondiale des Droits des consommateurs. L’occasion pour l’UFC-Que Choisir de lancer une grande consultation nationale online, à coup de « Êtes-vous pour les actions de groupe ? » ou « Quels sont les secteurs où vous avez le plus besoin d’être défendus ? »… Utile et légitime, mais un brin préoccupant pour les chefs d’entreprises. Au passage, l’organisme en a profité pour distribuer « Les clés de la consommation ? » dans toute la France. Ne vous étonnez donc pas de voir débouler des clients équipés d’une USB blindée de conseils consuméristes. Pour appuyer son message, l’UFC en appelle solennellement au discours de JFK le 15 mars 1962, énonçant les quatre droits fondamentaux du consommateur : la sécurité, le choix, la voix au chapitre, et l’information. Vu le mauvais karma de la planète ces derniers temps, ça devient pointu. Du style « trouvez-moi un hôtel planté sur une plaque tectonique garantie sans fissure, dans une zone dénucléarisée à 1 000 bornes à la ronde, et peuplée d’indigènes n’aspirant à aucune amélioration sociale ? ». On s’étonne d’ailleurs, au regard de notre enquête sur la réforme des BTS tourisme (lire p. 32-36), que les professionnels ne préconisent pas d’ajouter au diplôme une option « évaluation de la propension insurrectionnelle », une UV « gestion de la probabilité sismique », et un module « refroidissement de l’atome en fusion »… Faire la différence entre un becquerel et un sieviert quand on vend des vacances, c’est quand même la base, non ?!