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Édito

Surcharges : le trop plein


Publié le : 25.04.2008 I Dernière Mise à jour : 25.04.2008
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Surcharges : le trop plein I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Et de seize ! Air France a augmenté pour la seizième fois sa surcharge carburant depuis mai 2004. Dans son communiqué, la compagnie précise toutefois que « la moitié de cette augmentation sera supprimée dès que le cours du baril se stabilisera durablement au-dessous de 100 dollars ». Nous voilà rassurés. On en prend le chemin, cela ne fait aucun doute. D’ailleurs, peu après, Mahmoud Ahmadinejad, le président de l’Iran, quatrième producteur mondial de pétrole, affirmait que le prix du baril « n’était pas encore assez cher ». Très en verve, l’affable homme d’État est réputé pour ses bonnes blagues. Peu de chances néanmoins qu’il fasse rire les agences qui en ont ras le baril de ces augmentations à répétition. Résultat : elles voient rouge et décident de mesures de rétorsion à l’égard des tour-opérateurs (lire pages 10 et 11). L’Alliance T. a fait dans le brut en refusant à compter du 1er mai l’application rétroactive de toute hausse carburant. De son côté, le G4 a fait dans le raffiné en choisissant d’appliquer aux TO des frais de gestion liés à ces surcharges tout en affirmant son engagement auprès des voyagistes dans cette affaire. Du grand art ! Je me trompe peut-être dans les grandes largeurs, mais j’ai comme l’impression que le très chaleureux patron de Thomas Cook, Denis Wathier (un autre drôle dans son genre), est derrière cette initiative. Au fait, dans la vaseline, il n’y aurait pas un peu de pétrole ? Les compagnies auraient pu se gausser de voir les distributeurs s’écharper avec les producteurs alors que ces derniers auraient tout intérêt à unir leurs forces face aux transporteurs qui fixent (en toute transparence bien sûr) ces surcharges carburant. Entre nous, j’attends avec impatience que soit dévoilé le nom de la compagnie aérienne contre laquelle le Snav devrait engager une procédure à ce sujet. Air France, qui subventionne le syndicat en plus d’être actionnaire de Fram, peut-elle dormir tranquille ? Nous verrons bien ! Quoi qu’il en soit, pour les compagnies aériennes, la crise couve à mesure que la hausse du kérosène fait exploser leurs coûts. Pour l’instant, la surcharge carburant n’a pas freiné le trafic aérien. Jusqu’au moment où le client dira : « assez ! ». Personne, distributeurs comme producteurs, ne doit s’en réjouir, à part peut-être Guillaume Pépy, le patron de la SNCF. Remarquez, pas si sûr que le client ait davantage envie de prendre le train, maintenant que l’Eurostar met Londres à 12 heures de Paris…

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