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Édito

Est-ce bien raisonnable ?


Publié le : 08.02.2008 I Dernière Mise à jour : 08.02.2008
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Est-ce bien raisonnable ? I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Je croyais qu’on avait atteint le fond. Mais non, je m’étais trompé, il nous restait encore le tréfonds à explorer. Avant peut-être de découvrir un jour l’antimatière (définition : un trou avec rien autour. Difficile à imaginer, je vous l’accorde). Après le grand n’importe quoi qui a suivi la déclaration de Christine Lagarde (lire aussi pages 8 et 9), comment voulez-vous que notre profession soit prise au sérieux par les pouvoirs publics ? Ah, il est beau le lobbying des professionnels du tourisme ! Et efficace avec ça ! Tellement puissant que le sous-ministre au Tourisme Luc Chatel en oublie les agents de voyages dans ses vœux ! Je sais que la critique est facile et que la majorité des salariés et des administrateurs de nos institutions font un boulot formidable. Mais le constat est patent depuis des années : on est dans la réaction et jamais dans l’action. Pour chaque problème, notre démarche est identique. Regardez ce qui se passe depuis quinze ans avec la très injuste responsabilité supportée par les agents de voyages. Sachant que le secteur ne pèse pas lourd auprès des politiques, seules deux options auraient dû être retenues depuis tout ce temps : soit on met en place un véritable plan d’action visant à faire réformer la loi avec un objectif, un calendrier et des moyens et, en fonction des résultats, on voit ce qu’on fait. Soit on transforme cette responsabilité en argument commercial auprès du consommateur. Au lieu de quoi, on pleurniche, comme d’habitude. D’ailleurs, entre parenthèses, il est amusant d’entendre ces derniers jours les mêmes qui ont tapé sur la loi de 1992 pendant des années s’y raccrocher comme à une bouée de sauvetage sous prétexte qu’elle protège le consommateur. Est-ce bien raisonnable ? Une petite pour finir : je discutais cette semaine avec deux éminents représentants de la profession (dont je tairai le nom par charité chrétienne) et je leur disais qu’à mon humble avis la licence n’est pas une garantie de professionnalisme. Pour illustrer mon propos, je leur ai expliqué que moi-même, François-Xavier Izenic, je pourrais demander une licence alors que je serais sans doute un piètre gestionnaire d’agence de voyages. Eh bien, croyez-le ou non, les deux personnes en question m’ont soutenu mordicus que je n’avais pas le droit à la licence. Elles ignoraient toutes deux qu’un individu détenteur d’un diplôme équivalent à une licence universitaire et ayant travaillé comme cadre cinq ans au minimum dans un autre secteur d’activité pouvait bien sûr faire cette demande. Je ne parlais donc pas d’un obscur article de la loi mais des aptitudes professionnelles requises. Non mais franchement, est-ce bien raisonnable ?

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