Le vent tourne. Super Nico baisse dans les sondages, tout le monde lui tombe sur le dos. Sus au Sarko ! Si je puis me permettre, cela ne sert à rien, Carla s’en charge très bien toute seule. Je sais, celle-là n’est pas du meilleur goût, mais je n’ai pas pu me retenir. Depuis que j’ai vu Philippe Sangouard, le directeur commercial de Look Voyages, bouger son corps dans une vidéo publicitaire sur Internet pour vanter les produits du TO dans le Sud de l’Espagne, je me dis : tout est permis, soyons cash ! Entre nous, Philippe, une fois c’est marrant, mais plusieurs jours d’affilée, c’est un peu crispant le comique hispanique de répétition. Tiens, à propos d’Espagne, Carla a posé nue dans un journal espagnol. À moins que Paris Match, journal libre et indépendant, ne s’y mette, moi je vais aller bosser à Madrid ou à Barcelone. Travailler plus pour mater plus : telle est ma nouvelle devise. Autre actualité essentielle cette semaine : on a appris que les candidats à l’élection présidentielle ont englouti des fortunes en fond de teint, maquillage, et coiffure. On frise, si j’ose dire, les 52 000 € pour Ségo et les 35 000 € pour Sarko. Autant d’argent pour se refaire la façade ? Peut-être était-ce finalement nécessaire pour masquer le vide des idées. Sinon, sous la rubrique pompeusement appelée « Lobbying », la newsletter du Snav nous apprend que Georges Colson a été reçu par le cabinet de Luc Chatel, secrétaire d’État au tourisme. Le président du Snav a rappelé quelques-uns des sujets de préoccupation des professionnels : la responsabilité, l’encadrement réglementaire, la lutte contre le paracommercialisme. Pour mémoire, le 25 juillet dernier, Georges Colson avait rencontré Luc Chatel en personne pour évoquer avec lui la responsabilité de l’agent de voyages, la lutte contre le paracommercialisme et les conditions d’exercice du métier. Le 30 janvier prochain, les deux hommes se voient à nouveau et aborderont sans aucun doute les problèmes de responsabilité, de paracommercialisme et de conditions d’exercice. Je n’ai peut-être pas compris grand-chose au lobbying mais, en l’espèce, il rime avec lifting. La réalité n’aurait-elle pas été légèrement maquillée et le terme « lobbying » utilisé de façon abusive ? À ce compte-là, je crains que le président du Snav ne rencontre en 2025 le sous-ministre du Tourisme alors en poste et évoque avec lui la responsabilité de l’agent de voyages, le paracommercialisme, et patati et patata...