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Édito

Stocks : le grand défi


Publié le : 06.07.2007 I Dernière Mise à jour : 06.07.2007
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Stocks : le grand défi I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Celui qui a le stock est en position de force. C’est une lapalissade, mais une série d’annonces ces dernières semaines a montré combien le fossé se creusait entre celui qui l’a et celui qui ne l’a pas. Fin mai, Air France annonce un résultat d’exploitation record supérieur au milliard d’euros. Le transport aérien est en plein boom. Mardi dernier, une étude de l’Insee sur la consommation des ménages français en 2006 est venue le confirmer. Les dépenses en billets d’avion ont très fortement progressé (+ 7,5 %), loin derrière toutefois les achats de téléviseurs à écran plat (+ 27,4 %). Au même moment, Iata confirmait le bénéfice cumulé attendu en 2007 pour l’ensemble des compagnies aériennes, soit la modique somme de 5,1 milliards de dollars. L’hôtellerie n’est pas en reste. Début juin, le cabinet MKG révélait que l’industrie hôtelière dans le monde a vu ses ventes atteindre des sommets en 2006, à 230 milliards de dollars, soit une croissance de 12,4 %. Mercredi, le fonds américain Blackstone s’est offert le groupe Hilton pour un montant faramineux de 26 milliards de dollars, montrant ainsi toute la confiance des investisseurs dans le secteur hôtelier. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’action du groupe Accor flirte ces jours-ci avec ses plus hauts historiques, à près de 70 euros. Dans l’hôtellerie et le transport aérien règne une euphorie qui tranche singulièrement avec la morosité des intermédiaires que sont, dans la chaîne de valeur touristique, les tour-opérateurs et les agences de voyages. L’hiver des voyagistes s’est achevé sur de piètres résultats tandis que l’été s’annonce déjà médiocre. Pour les TO et par ricochet pour les agences, les années se suivent et se ressemblent. Ils sont aujourd’hui les laissés-pour-compte de la croissance du tourisme. Plus que les agences de voyages en ligne, c’est l’inexorable montée en puissance des sites internet des compagnies aériennes et des hôteliers qui leur coupe l’herbe sous le pied. Le forfait traditionnel vacille. Son salut passe par un meilleur accès et une meilleure maîtrise des stocks aériens et hôteliers. C’est le défi majeur des mois et des années qui viennent.

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