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Édito

« Air rage » à tous les étages


Publié le : 23.02.2007 I Dernière Mise à jour : 23.02.2007
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« Air rage » à tous les étages I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Son image de gendre idéal en a pris un sérieux coup sur la cafetière. Jean-Luc Delarue, l’un des chouchous de la ménagère de moins de cinquante ans, a carrément fondu les plombs à bord d’un avion d’Air France qui volait vers Johannesbourg dans la nuit du 13 au 14 février. Manifestement éméché, l’animateur, qui voyageait en première, aurait sacrément perturbé le vol à tel point que le personnel a dû l’attacher à son siège avec des menottes. Il aurait notamment insulté, mordu et donné une claque à un steward. Rien que ça ! Le mélange de l’alcool et de médicaments serait à l’origine de cette crise de folie. D’autres sources évoquent une peur panique de l’avion. Selon Le Figaro, le phénomène est connu sous le nom de « air rage ». Ces comportements excessifs de passagers, auxquels les compagnies aériennes sont de plus en plus souvent confrontées, sont estimés à plus de 5 000 par an dans le monde. Dans notre profession, s’il y en a un qui risque d’être atteint un jour d’« air rage » ou de quelque chose d’approchant, c’est bien le Snav. Une cascade de mauvaises nouvelles s’abat sur lui. Entre les coups de boutoir du Ceto, la démission de TO importants, le départ de son secrétaire général (Rachid Témal) en pleine réforme des statuts, un président qui doit être davantage occupé par les problèmes de Fram que par ceux du syndicat, le Snav n’est pas épargné par les difficultés. Dernière en date : Isabelle Cordier Archer, nouvelle présidente du Cered (Cercle d’échange et de réflexion de la distribution), a décidé de réveiller cette auguste association (lire page 12) depuis longtemps assoupie. La réputation de la directrice générale de Voyages Carrefour n’est plus à faire : volontaire, énergique et dynamique, Isabelle Cordier Archer n’a pas pris la tête du Cered pour jouer les pots de fleurs. Ce n’est pas le genre de la maison. Nul doute qu’elle va lui donner une seconde vie et, si elle va au bout de ses idées, elle marchera logiquement à un moment ou à un autre sur les plates-bandes du Snav. A force, les missions du syndicat vont se limiter à la négociation de la convention collective ! Il y a des jours comme ça où le Snav doit douter de l’existence de Dieu.

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