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Édito

Un tourisme encore vert


Publié le : 02.02.2007 I Dernière Mise à jour : 02.02.2007
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Un tourisme encore vert I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Depuis quelques mois, on voit du vert partout. Omniprésente dans la campagne électorale française, la cause environnementale est devenue la tarte à la crème du débat politique. Ce mercredi 31 janvier, à l’heure où nous bouclons, pas moins de dix candidats à la présidence s’étaient déjà succédé pour signer le pacte écologique de Nicolas Hulot. Grâce, entre autres, au lobbying efficace du nouveau pape de l’écologie et au succès du film documentaire d’Al Gore, l’ancien vice-président des Etats-Unis, le changement climatique et le développement durable sont désormais perçus comme vitaux par l’opinion publique…à condition toutefois de pouvoir se servir toujours autant de sa sacro-sainte voiture. Nous ne sommes pas à un paradoxe près. Mais la prise de conscience écolo n’est pas seulement philanthropique, elle sert aussi et surtout à faire du business. Tous les secteurs économiques ou presque ont embrassé la cause, jusqu’au dernier forum de Davos qui en a fait le week-end dernier son thème de réflexion central. Tout est bon pour verdir son image. L’écologie serait donc un argument efficace pour vendre ? Une chose est sûre : il est toujours préférable qu’une entreprise apparaisse responsable du devenir de la planète aux yeux de ses clients (lire aussi pages 6 et 7). Dans ce débat malheureusement, la profession du tourisme brille, une fois de plus, par son absence malgré de louables initiatives individuelles. C’est d’autant plus dommage que le secteur se retrouve souvent au banc des accusés, le transport aérien mondial émettant davantage de gaz à effet de serre que l’ensemble des activités d’un pays comme la France. Un voyageur en avion émet en effet 140 g de CO2 au km contre 100 g pour un automobiliste. Or le trafic aérien devrait croître au moins de 5 % par an au cours des prochaines années. La profession, par le biais de ses institutions, et notamment du Snav, aurait donc tout à gagner à prendre à bras le corps les problèmes de l’environnement et du tourisme durable plutôt que de se faire imposer, un jour ou l’autre, la marche à suivre par le pouvoir politique ou les clients. Une bonne occasion de rétablir, à peu de frais, une image trop souvent ternie par quelques brebis galeuses ou par des médias en mal de sensationnalisme.

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