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Édito

Elections, piège à… ?


Publié le : 05.01.2007 I Dernière Mise à jour : 05.01.2007
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Elections, piège à… ? I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Vous allez dire que je râle tout le temps et vous aurez raison. D’abord on ne se refait pas, mais surtout l’agenda électoral très chargé de cette nouvelle année 2007 va sérieusement compliquer la tâche des professionnels du tourisme. Je passe sur la longueur interminable de la campagne qui s’annonce, elle me fatigue déjà. Vous qui en avez ras la casquette du duel Ségo-Sarko, vous allez être servis. On va en bouffer jusqu’à l’indigestion ! On peut aussi compter sur la complicité de nos chers médias qui, dans ces cas-là, font souvent preuve d’une imbécillité hymalayesque. L’échéance approchant, nul doute qu’ils vont monter d’un cran et atteindre rapidement les sommets. Je passe aussi sur le concours de langue de bois que nous devrons subir pendant ces longs mois. Petit florilège par anticipation : « dès lors, sachez que je me battrai pour faire admettre que… » ; « je tiens à vous dire ici ma détermination sans faille… » ; « j’ai depuis longtemps défendu l’idée… » ; « un plan correspondant véritablement aux exigences légitimes de chacun… » ; « un programme plus humain, plus fraternel, plus juste… » ; « un projet porteur de vrais espoirs, notamment pour les plus démunis… ». Au secours ! Mais surtout, et c’est le plus important, le calendrier électoral très fourni pourrait bien priver le tourisme d’une hypothétique reprise. Pas moins de quatre week-ends seront ainsi consacrés au seul exercice du vote, ceux du 22 avril et du 6 mai pour les présidentielles et ceux des 10 et 17 juin pour les législatives. Et pour ne rien arranger, celui du 22 avril tombe pendant les vacances de Pâques d’une partie des Français et celui du 6 mai pendant un week-end théorique de quatre jours. Bref, si les élections fondent la vie démocratique, elles constituent toujours un caillou dans les chaussures des professionnels du tourisme. « Année d’élections, année de transition », a-t-on coutume de dire. Mais qui sait ? Les faits démentiront peut-être le bon sens populaire. C’est tout le mal que l’on vous souhaite. Permettez-moi ainsi de m’associer à la rédaction et à toute l’équipe du journal pour vous adresser nos meilleurs vœux de réussite personnelle et professionnelle pour cette année 2007 et vous remercier de votre fidélité.

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