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Édito

Les TO font grise mine


Publié le : 15.12.2006 I Dernière Mise à jour : 15.12.2006
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Les TO font grise mine I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Dur, dur d’être un TO en cette fin d’année 2006. L’heure du bilan approche et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas brillant. L’actualité des derniers jours est riche des difficultés des tour-opérateurs à redresser la barre : Thomas Cook vient d’user un énième patron, TUI doit recapitaliser le groupe Nouvelles Frontières pour le remettre à flot, Fram se débat dans une guerre des chefs suicidaire et le Club Med éprouve toutes les peines du monde à dégager quelques petits bénéfices. Le Ceto a beau avoir annoncé hier une croissance de 4 % du chiffre d’affaires de ses adhérents tour-opérateurs entre le 1er novembre 2005 et le 31 octobre 2006, la reprise du marché n’est pas au rendez-vous (lire pages 6 et 7). Pire, le nombre de clients partis en voyages à forfaits est en recul de 1,2 % par rapport à la même période de l’année précédente. Seules la montée en gamme de certains TO et surtout l’augmentation des prix, liée en partie à la flambée du pétrole, ont pu effacer cette baisse de trafic. Les raisons à cette morosité ne manquent pas. Les candidats au départ ont d’abord été sérieusement refroidis par toute une série de phénomènes conjoncturels : chikungunya, passeport biométrique, grippe aviaire, attentats… La routine, serait-on tenté de dire, tant ces phénomènes se sont multipliés ces dernières années. Mais surtout le marché a été victime des arbitrages des ménages qui ont préféré investir dans l’immobilier, le confort de la maison et les écrans plats. Et puis comment ne pas parler de la montée en puissance d’internet qui favorise à la fois l’individualisation du voyage et son désassemblage. Le Ceto fait d’ailleurs état d’une progression de plus de 10 % de la vente de vols secs, ce n’est certainement pas un hasard. Les voyages organisés ont moins la cote et de nombreux clients préfèrent désormais pratiquer l’autoassemblage. Dans ce contexte et à l’instar des agences de voyages, les tour-opérateurs ont bien du mal à prouver et à mettre en avant leur valeur ajoutée. Les congrès des réseaux d’agences ont montré combien la distribution allait profiter de la moindre faiblesse pour favoriser l’autoproduction, en référençant notamment des réceptifs. Si les TO ne parviennent pas à se rendre incontournables, la distribution les contournera.

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