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Édito

Paris Bagdad… Café


Publié le : 11.11.2005 I Dernière Mise à jour : 11.11.2005
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Paris Bagdad… Café I Crédit photo Virginie Dennemont

Auteur

  • Virginie Dennemont

Il paraît que la France est au bord de la guerre civile. C’est sûrement vrai, ils l’ont dit à la télé. En attendant, une majorité de Franciliens rentrent tous les soirs dans leur banlieue sans slalomer entre les tirs d’obus, ou passent le week-end en famille chez Disneyland Paris (Mickey va bien merci). Difficilement concevable pour nos voisins européens, comme les TO interrogés dans notre enquête sur l’image de la France à l’étranger. C’est l’histoire de l’intervieweur interviewé : « mais comment faites-vous pour aller travailler ? Et Disney, c’est à quelle distance de Paris ? » s’interrogent, sous le choc, les professionnels des pays limitrophes. Dans ces conditions, imaginez un peu l’inquiétude des clients vivant à des milliers de kilomètres de là ! Comme en Asie, où les candidats au séjour parisien sont apparemment les plus prompts à annuler leur voyage. Ironie du sort, c’est justement en Chine que Maison de la France venait de lancer une campagne du style « Venez en France, le pays où il fait bon vivre » ! Adieu baguette et petit crème en terrasse…Côté américain, CNN se surpasse avec une de ces mises en scène dont elle a le secret, arborant une carte de France, façon flash météo, criblée de flammes pour figurer les foyers d’émeutes… Sans compter que les mots, une fois n’est pas coutume, dépassent peut-être les images, depuis le décret sur l’état d’urgence. Les oreilles de Villepin doivent sérieusement siffler outre-Atlantique, où les esprits revanchards s’offrent sur un plateau le donneur de leçon onusien à une Amérique va-t-en-guerre en Irak. L’effet loupe, les autorités et opérateurs touristiques connaissent bien, généralement sur le mode « outgoing », habitués qu’ils sont à jongler avec les poulets malades, les attentats, les raz de marée et les cyclones. Comment, dans ce concert d’événements gravissimes, rassurer sans nier la réalité ? Léon Bertrand a fait cette semaine les frais de la difficile communication de crise appliquée au tourisme, garantissant aux visiteurs une France « sans risque ». Un sujet jugé par certains bien dérisoire. Et pourtant…

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