La compagnie aérienne, qui s'engage à améliorer sa compétitivité, poursuit sa démarche de réduction des coûts initiée avant la crise sanitaire.
Après avoir annoncé officiellement, début janvier, avoir de nouveaux propriétaires, la compagnie aérienne Corsair continue de se réorganiser pour faire face à la crise sanitaire. « Corsair a réussi à boucler son plan de sauvetage grâce à la signature d’un accord avec l’Etat et un consortium d’investisseurs. L’accord comprend une contribution financière globale de près de 300 millions d’euros pour la restructuration et le développement de Corsair, autour d’un projet stratégique en ligne avec son positionnement d’acteur majeur des dessertes domiennes », a-t-elle indiqué jeudi dans communiqué.
Pour cela, la compagnie, qui s'engage à améliorer sa compétitivité, poursuit sa démarche de réduction des coûts initiée avant la crise. Cette réduction des postes de coûts les plus importants concerne ainsi les loyers des avions et les coûts salariaux. « Après avoir proposé une rupture conventionnelle collective au personnel navigant commercial, qui a pris fin le 30 décembre et conduit au départ de 65 PNC, Corsair poursuit la refonte de l’organisation des équipes du personnel SOL », ajoute la compagnie.
Création de 14 postes
Remis aux instances représentatives du personnel le 14 janvier 2021, le projet d’évolution de l’organisation entraînerait la suppression de 61 postes et la modification de 19 postes sur les 339 CDI du personnel SOL (effectif au 1er janvier 2021). Il est par ailleurs prévu la création de 14 postes.
« Nous sommes bien conscients de la situation économique difficile et des impacts d’un tel projet sur les collaborateurs concernés par une suppression de poste. Cette évolution de l’organisation est cependant indispensable pour améliorer notre compétitivité et assurer la pérennité de Corsair. La crise de la Covid-19 a exacerbé la concurrence sur nos lignes cœur de métier, et l’efficacité de notre organisation est clé pour nous développer sur nos marchés et tenir nos engagements vis-à-vis de l’Etat et de nos actionnaires. Nous mettrons tout en œuvre pour accompagner au mieux les collaborateurs concernés », a commenté Pascal de Izaguirre.