Depuis avril dernier, la compagnie basée à Dubaï impose un repos forcé à certains de ses appareils faute de personnels.
Le président d’Emirates Tim Clark avait prévenu dès le début du printemps : la compagnie accuse un déficit de 100 à 150 pilotes. En conséquence, un nombre estimé entre 10 et 20 appareils sont cloués au sol à Dubaï depuis début avril, dont des A380. Le gros porteur d’Airbus, qui détient une place de choix chez Emirates, opère notamment les liaisons entre Paris et Dubaï et Nice et Dubaï.
Pas de problème opérationnel pour autant chez Emirates, du moins en France. Les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle, de Lyon et de Nice n’ont pas enregistré de retards ou d’annulations dû à un acheminement compliqué des appareils. Ce sont plutôt des destinations américaines comme Fort Lauderdale et Miami qui verront le programme de vols réduit durant l’été.
Sollicitée par la rédaction, Emirates n’a pas fourni de réponse quant à une échéance pour résoudre ce problème. A l’occasion de l’Aircraft Interiors Expo de Hambourg (Allemagne) le mois dernier, Tim Clark avait toutefois souligné que des appareils pourraient rester sur le tarmac jusqu’à "septembre ou octobre", le temps de résorber la pénurie de pilotes.