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Aérien

British Airways, Lufthansa, Ryanair, SAS... Les compagnies européennes licencient massivement


Publié le : 29.04.2020 I Dernière Mise à jour : 20.05.2020
British Airways, Icelandair et SAS ont annoncé hier la suppression de milliers d'emplois. I Crédit photo Adobe Stock

Auteur

  • Manon Gayet

Plusieurs compagnies aériennes européennes ont annoncé la suppression de milliers d'emplois ces dernières semaines. La situation est très critique pour le transport aérien, frappé de plein fouet par la crise liée au Covid-19.

Article mis à jour le 20 mai à 11h15

La liste des compagnies aériennes en difficulté ne cesse de s’allonger de jour en jour. Après Lufthansa, Norwegian ou encore Virgin Australia, la compagnie low cost Ryanair a annoncé le 1er mai dernier la suppression de 3 000 postes en raison de la crise du Covid-19. Ces licenciements concerneront en premier lieu les pilotes et les personnels de cabine. Le 15 mai, la compagnie a également annoncé la suppression de 250 emplois administratifs dans ses bureaux à Dublin, Stansted près de Londres, Madrid et Wroclaw en Pologne. 

"Bien que nous prévoyions de rouvrir nos bureaux à partir du 1er juin prochain, nous n'aurons pas besoin du même nombre de membres du personnel dans 
une année où nous transporterons moins de 100 millions de passagers
", contre 155 millions initialement prévus, souligne le directeur du personnel Darrell 
Hughes. Ces suppressions de poste passeront par des fins de contrats, des démissions et des licenciements, précise le groupe. 

Le transporteur irlandais a d'ores et déjà annoncé que ses avions seront cloués au sol jusqu'en juillet et que le retour à la normale n'est pas prévu avant 2022.

12 000 suppressions de postes chez British Airways

Le 28 avril dernier, la compagnie British Airways avait également annoncé la suppression jusqu’à 12 000 emplois en raison de l’impact durable du nouveau coronavirus sur son activité. Soit une diminution jusqu’à 30% de ses effectifs salariés. La maison-mère de British Airways, IAG, assure avoir engagé des consultations avec les syndicats sur la question des licenciements.

La compagnie nationale britannique n'est pas la seule dans la tourmente. Un peu plus tôt dans la journée du 28 avril, la scandinave SAS a annoncé la préparation d'un plan de licenciements. Ce dernier concernera 5 000 employés. Suivie de près par la compagnie Icelandair, basée à Reykjavik, qui a fait part de son intention de se séparer de 2 000 employés. Et ce, toujours en raison des "graves répercussions" de la pandémie de Covid-19 sur les secteurs du transport aérien et du voyage.

Une baisse de 55% des revenus des compagnies aériennes selon Iata

Ces dernières semaines, le groupe Lufthansa a également annoncé des licenciements dans le cadre de l’arrêt des opérations de sa filiale Germanwings. Il tente de sauver son autre filiale Austrian Airlines en sollicitant une aide de 767 millions d'euros auprès de l'État autrichien. Le 15 mai, le gouvernement belge a par ailleurs reconnu mener des discussions "très difficiles" avec Lufthansa pour l'avenir de sa filiale Brussels Airlines, en passe de supprimer un millier d'emplois à cause des pertes causées par le coronavirus.

"Le gouvernement fédéral a indiqué à M. Spohr (le PDG du groupe allemand, ndlr) qu'il ne pouvait être question d'une intervention de l'Etat belge que si toute une série de conditions particulières étaient remplies", précise un communiqué publié à l'issue de la rencontre.

Certaines filiales de Norwegian et la compagnie nationale sud-africaine n'ont pas bénéficié de soutien de l'Etat et ont fait faillite. Virgin Australia, elle, planche sur une reprise de ses activités par de nouveaux investisseurs.

Les transporteurs aériens se préparent à un arrêt prolongé de leurs opérations face à l’ampleur de la pandémie. Le 14 avril dernier, l’Association internationale du transport aérien (l’Iata) estimait à 314 milliards de dollars (290 milliards d’euros) la baisse du chiffre d’affaires des compagnies aériennes en 2020, liée à la propagation du coronavirus. Une chute de 55% des revenus par rapport à ceux générés en 2019.

« À part quelques vols de fret et quelques vols de rapatriement, l’industrie est plus ou moins clouée au sol », a rappelé Brian Pearce, le responsable financier de l’Iata. Début avril, le nombre de vols dans le monde s’est effondré de 80% par rapport à la même période en 2019, toujours selon les statistiques fournies par l’Iata.

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