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Aérien

B737 MAX, environnement, grèves… Ryanair ose tout !


Publié le : 16.10.2019 I Dernière Mise à jour : 16.10.2019
Kenny Jacobs, directeur marketing de Ryanair, ce matin à Paris. I Crédit photo M.G.

Auteur

  • Manon Gayet

La compagnie a présenté ce matin ses ambitions et sa stratégie pour 2020 lors d’une conférence de presse. Et a annoncé le maintien de ses (futurs) Boeing 737 MAX dans sa flotte.

Des B737 MAX dans la flotte en juin 2020

L’interdiction de vol des Boeing 737 MAX aurait pu ébranler la stratégie de Ryanair. La low cost irlandaise a en effet commandé pas moins de 210 B737 MAX. Certains devaient intégrer sa flotte dès cette année afin de la moderniser progressivement. Le crash connu par Ethiopian Airlines a modifié les plans, mais pour Ryanair, il ne s’agit que de ralentir la voilure. « Entre février et juin prochain, nous réceptionnerons 30 B737 MAX contre les 60 prévus initialement », détaille Kenny Jacobs, directeur marketing de la compagnie. « Cela va dépendre de l’autorisation donnée par la FAA (l’autorité américaine de l’aviation civile, NDLR) et de l’EASA (l’autorité européenne de l’aviation civile, NDLR) mais nous avons de bons signaux pour un redémarrage au premier trimestre 2020 », assure-t-il. Quid de la défiance des clients à l'égard de cet avion ? « Seuls les aficionados de l’aérien regarderont avec quel appareil ils voleront, les passagers remonteront à son bord sans problème. »  

Un marketing orienté 100% environnement

La session de questions-réponses de ce matin s’est rapidement transformé en discussion autour de l’environnement. Au mois d’avril dernier, l’Union européenne publiait un rapport dans lequel la low cost irlandaise faisait partie du top 10 des plus gros pollueurs en Europe avec 10 millions de tonnes de CO2 émis l’an dernier, soit près du double de son allocation de 4,5 millions de tonnes prévue par le système européen d’échanges de quotas d’émission de gaz à effet de serre. Pourtant, aujourd’hui, Ryanair se présente comme « le groupe aérien le plus propre et le plus vert d’Europe », chiffres à l’appui. « Actuellement, nous émettons 67 grammes de CO2 par passager-kilomètre contre 120 pour une compagnie comme Lufthansa. Et nous nous engageons à réduire ce volume de 10% d’ici à 2030 », se targue Kenny Jacobs. La compagnie explique ses performances par un âge moyen de la flotte d’environ 7 ans (contre 10 à 12 ans pour les compagnies historiques) et un taux de remplissage des appareils à 97%.

Des « progrès » concernant les conflits sociaux

Kenny Jacobs est aussi revenu sur les grèves qui émaillent le bilan positif de Ryanair depuis trois ans. En août dernier, des mouvements sociaux ont provoqué d’importantes perturbations en pleines vacances estivales, notamment en Espagne, en Irlande et en Grande-Bretagne. La low cost irlandaise souhaite en effet fermer quatre bases et supprimer 512 postes. Interrogé sur cette problématique, le directeur marketing se veut vindicatif : « Tout n’est pas parfait mais au moins, on assure nos vols ; ce n’est pas comme les grèves chez Air France. On a fait des progrès avec nos syndicats. » La compagnie assure aujourd’hui employer tous ses salariés selon le droit du travail local.  


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Une implantation durable en régions

Cette conférence de presse a aussi été l’occasion pour la low cost d’évoquer son développement sur le marché français, qui repose essentiellement sur la desserte des aéroports régionaux. « Le tourisme régional, et donc les aéroports régionaux, on y croit beaucoup », assure le directeur marketing de Ryanair. La compagnie dessert ainsi 28 plates-formes aéroportuaires dans l’Hexagone, affichant 233 lignes au compteur au départ de France dont 40 depuis Beauvais à compter de l’été 2020. « Nous ouvrirons 35 nouvelles lignes l’année prochaine dont 27 estivales », ajoute-t-il. Plusieurs de ces nouveautés concernent d’ailleurs des lignes franco-françaises : Bordeaux-Lille, Brest-Toulouse, Lille-Toulouse… font par exemple partie du programme de vol de Ryanair pour 2020. Quid des aéroports parisiens ? « Trop cher », répond Kenny Jacobs. Ce qui n’empêche pas la compagnie de tabler sur une progression de son trafic en France de l’ordre de 9% l’année prochaine, soit 12,7 millions de passagers.

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