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Air France cherche une (énième) sortie de crise


Publié le : 11.05.2018 I Dernière Mise à jour : 11.05.2018
Alors que le PDG d'Air France-KLM s'apprête à quitter son poste, les salariés appellent à une reprise des négociations. I Crédit photo Air France

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  • Manon Gayet (avec AFP)

Le PDG Jean-Marc Janaillac quittera son poste officiellement mardi prochain. De timides signaux de reprise du dialogue social pourraient conduire à la fin du conflit qui oppose notamment les pilotes et la direction.

L’incertitude règne chez Air France-KLM après l’annonce du départ de son patron, le 4 mai. Reçu aujourd’hui à Matignon par le Premier ministre, après avoir rencontré mercredi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, Jean-Marc Janaillac doit "faire un point sur la situation du groupe et évoquer les enjeux qu’aura à relever la nouvelle direction".

Le conseil d’administration d’Air France-KLM doit en effet annoncer le 15 mai "une gouvernance de transition" pour assurer la direction du groupe, alors que Jean-Marc Janaillac quittera son poste le même jour. Une démission qui, espère-t-il, permettra à Air France-KLM de "rebondir".

Création d'un collectif de salariés 

La reprise du dialogue semble en tout cas s’amorcer timidement. Mardi, l’intersyndicale à l’origine du mouvement de grève de mars et avril, a appelé à une reprise des négociations sur les salaires. Aucun nouveau préavis de grève n’a d’ailleurs été déposé. Surtout, un nouveau collectif de salariés s’est formé pour incarner une "troisième voie". Baptisé "Tous Air France", ce collectif souhaite trouver une issue au conflit.

"Nous désirons reprendre le dialogue social à notre compte, en nous appuyant sur des idées novatrices qui émaneront de nous, salariés Air France, mais aussi de nos collègues de KLM", écrit-il dans un communiqué publié le 9 mai. Il déplore "l’immense sentiment de gâchis et de frustration" chez beaucoup de salariés, y compris non-grévistes.

Une perte de 269 M€ au 1er trimestre 2018

Cette volonté de sortir de ce conflit social semble encore plus pressante après la publication des chiffres du mois d’avril d’Air France-KLM. Le nombre de passagers transportés par la compagnie tricolore le mois dernier a ainsi chuté de 8,7%, par rapport à la même période en 2017. Les dégâts au niveau groupe sont limités grâce aux bonnes performances de KLM, qui a transporté 5,2% de passagers supplémentaires. La baisse est ainsi de 2,5% au niveau d’Air France-KLM.

Transavia, dont le personnel n’était pas en grève le mois dernier, a aussi tiré son épingle du jeu et transporté 1,3 million de passagers en avril (+1,3%). La grève devrait coûter 400 millions d’euros au groupe. Le 4 mai dernier, le groupe faisait état d’une perte de 269 millions d’euros au premier trimestre, creusée par 3 jours de grève et la remontée du prix du carburant.

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