Menu
S'identifier
Tendances

Créer son salon en région, ça peut rapporter gros !


Publié le : 20.01.2020 I Dernière Mise à jour : 20.01.2020
L’équipe Perier Voyages lors du Salon de la croisière 2019. I Crédit photo DR

Auteur

  • Nathalie Ruffier

Organiser un salon des voyages prend du temps, mobilise du monde et coûte de l’argent. Mais les bénéfices sont multiples : gain de notoriété, conquête de nouvelles clientèles et même coup de boost sur les ventes. Témoignages.

Ce ne sont pas des organisateurs professionnels de salons grand public. Pourtant des autocaristes et des réseaux d’agences de voyages lancent de plus en plus en région ce type de rendez-vous sur une journée, un week-end voire trois jours.

Et à peine l’année commencée, leurs premiers salons du voyage s’ouvrent : Selectour AMA Voyages le 11 janvier à Chatte (Isère), Perraud Voyages, le 16 janvier à  Grenoble, le groupe bourguignon Girardot, du 17 au 19 janvier à Chalon-sur-Saône, Prêt à Partir le 19 janvier à Metz. Et d’autres vont suivre : ceux de Passion du Monde (Dole) le 25 janvier, de Vivarel Voyages (Brignoles) les 31 janvier et 1er février, de Richou Voyages (Cholet) du 7 au 9 février, du réseau Seemore (Saint-Laurent-du-Var) le 8 février, de Vision d’Ailleurs Voyages (Dijon) le 15 février...

« La période est propice avec les offres spéciales des TO. Mais c’est aussi pour nous un grand moment de partage entre nos équipes et les clients à qui nous faisons découvrir nos nouvelles destinations dans une ambiance conviviale », résume Carole Burlot, directrice régionale de Prêt à Partir organisatrice du 3e Salon du Voyage et des Croisières (30 exposants) qui s’est tenu dimanche à Metz.

Séduire de nouveaux clients

Chacun cherche aussi à y conquérir de nouveaux clients. « 50 % des devis établis pendant le salon l’ont été pour des prospects », indique Carole Burlot. Même le groupe Girardot, organisateur d’un « petit Mahana » (70 exposants, 42 conférences, 7 500 visiteurs dont 460 transportés en navettes depuis 19 communes en 2020) garde cet objectif de recrutement pour donner envie à chacun de pousser ensuite la porte de ses 14 agences.

C’est aussi l’objectif premier de Lucien Salemi (Vivarel Voyages) qui peaufine son sixième salon (22 exposants) à Brignoles avec le soutien de la ville. « Sur les 1 100 visiteurs accueillis l’an dernier, plus de 300 ne nous connaissaient pas », souligne le président des EDV Méditerranée.

Kevin Bories, directeur commercial du réseau azuréen Seemore, a lui aussi le sourire. « Nous sommes déjà à 40 % de prospects», précise celui qui organise cette année son 7e salon Voyage et Croisière (25 exposants, 350 visiteurs) en partenariat avec les luxueux établissements Grecotel. Une façon d’affirmer aussi son positionnement haut de gamme.

Communiquer dans les médias

Pour tous, le salon est également un très bon outil de communication. « Notre salon des croisières, qui se tiendra cette année sur deux jours (les 5 et 6 juin) au Havre Port Center, nous apporte une belle visibilité de spécialiste de la croisière », illustre Alice Pitois, responsable production en charge des salons de l’autocariste normand Perier Voyages (11 agences de voyages). Beaucoup investissent d’ailleurs dans des spots radios, des encarts presse, de l’affichage... pour faire vraiment le buzz.

Pour son salon 2020 (54 exposants), Perraud Voyages a mis le paquet : nouveau site Internet, 42 spots sur France Bleu mais aussi nouveau lieu (Alpexpo Grenoble), présence de la chanteuse Stone... Et ce sans augmenter le prix des stands (350 €). «Je ne vends pas un salon, je vends du voyage », martèle Corinne Bonnafoux, directrice de Perraud Voyages. Et ses efforts sont payants. En effet, si le salon permet à l’autocariste isérois de créer une émulation avec ses partenaires voyagistes et réceptifs, il l’aide aussi à développer la clientèle long-courrier, à booster ses GIR (+18 à 20 % de CA par an) et à enregistrer plus de 250 000 € de commandes.

Affirmer son expertise voyage

Pour la deuxième édition de son salon à Cholet en 2018, Richou Voyages (31 agences de voyages) avait frôlé les 200 000 € de prise de commandes sur le week-end consacré au grand public (le vendredi est réservé aux responsables de groupe). Mais son objectif numéro 1 n’est pas là. « L’idée est d’abord de se différencier et d’affirmer notre expertise voyages dans une ambiance chaleureuse », insiste Hervé Renoux, son directeur commercial.

Yvon Peltanche, fondateur du réseau Eden Tour (22 agences) acquiesce. « Créé pour affirmer notre marque sur le territoire, notre salon de Pornichet reste un moment d’échanges et de partage avec nos clients ». Ce salon de proximité accueille une vingtaine d’exposants à l’hippodrome de Pornichet depuis quatre ans. En 2019, 2 000 visiteurs étaient venus y faire leur marché, contre un millier la première année.

 

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format