L’annonce, hier, du confinement d’un quart du pays entraîne la suspension des voyages jusqu’à la levée des contraintes sanitaires, selon le Seto.
Depuis hier, 16,7 millions d’habitants du nord de l’Italie sont placés en quarantaine pour tenter de contenir la propagation du coronavirus qui a déjà fait 366 morts et qui fait de l’Italie, de loin, le pays le plus touché en Europe.
Jusqu’au 3 avril, les mesures de confinement concernent toute la région de Lombardie et les provinces septentrionales de Modène, Parme, Piacenza, Reggio Emilia, Rimini (dans la région d'Emilie-Romagne), Pesaro et Urbino (région des Marches, centre-est), Alessandria, Asti (Piémont, nord-ouest), mais aussi Padoue, Trévise, et Venise (en Vénétie, nord-est).
Les entrées et sorties de cette vaste zone allant de Milan à Venise sont désormais étroitement limitées, selon le décret publié dans la nuit de samedi à dimanche. Seuls sont autorisés les déplacements répondant à des "impératifs professionnels dûment vérifiés et à des situations d'urgence, pour des raisons de santé".
Tous les départs sont suspendus
Cette mesure sans précédent en Europe change également la donne pour les voyageurs français. Jusque là seul un voyage prévu dans l’une des 11 communes de Lombardie et de Vénétie placées à l’isolement depuis deux semaines pouvait justifier une annulation ou un report sans frais. Désormais cette mesure est étendue à l’ensemble des régions italiennes placées en quarantaine.
"Tous les départs sont suspendus jusqu’à la levée des contraintes sanitaires sur les zones identifiées comme foyer du virus, c’est à dire les zones déconseillées par le Ministère des affaires étrangères et les zones de confinement", confirme le Seto.
Dans ce cadre, pour les départs des prochaines semaines, les TO sont tenus d’informer les clients dans les plus brefs délais et de leur proposer des modifications sans frais ou des reports sans frais à une date ultérieure, aux conditions en vigueur du tour-opérateur.
De quoi semer un peu plus la pagaille en agences …