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Saison d’hiver 2019-2020 : les TO sont bien partis mais ce n'est pas gagné


Publié le : 13.12.2019 I Dernière Mise à jour : 13.12.2019
Les émirats, dont Dubaï, sont la bonne surprise de cette saison hivernale 2019-2020 qui commence. I Crédit photo Adobe Stock

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  • Pascale Filliâtre avec Marie Poirier

Après la défaillance de Thomas Cook, ce sont les mouvements sociaux qui mettent les TO sous pression alors que la saison d’hiver semblait bien engagée.

Jamais tranquilles. Alors que l’onde de choc Thomas Cook semblait à peu près amortie, ce sont les grèves parties pour durer qui font craindre un ralentissement de l’activité. « Il est trop tôt pour mesurer l’impact des grèves même s'il sera évident. Si on écoute les transporteurs, c’est la Bérézina. Pour les TO, c'est l’approche du 19 décembre et du début des vacances scolaires qui est inquiétante et nous fait trembler », a commenté René-Marc Chikli, président du Seto, en présentant ce matin le baromètre annuel du tour-operating et les perspectives pour les départs et réservations de l’hiver 2019-2020.

La saison semblait pourtant bien engagée avec des premières tendances positives. A fin octobre, les prises de commandes pour les départs sur la période 1er novembre 2019-30 avril 2020 représentaient 40% du résultat escompté. Elles étaient en progression de 4,7% en nombre de clients vers les destinations étrangères, représentant 88% de l’activité. La France en revanche marquait le pas avec des réservations en recul de 14,3% par rapport à N-1. « A fin octobre, on est donc très bien positionné en matière de volume et de chiffre d’affaires. Les carnets de commande sont bien remplis. S’il n’y a pas de souci majeur, l’hiver devrait bien se présenter. Mais ce serait mal connaître les aléas auxquels sont soumis notre métier », a précisé René-Marc Chikli.

Les émirats s’envolent

Avec des prises de commande à +6,2%, les excellents résultats du moyen-courrier tirent la croissance. Parmi les belles performances, les voyagistes du périmètre Data + du Seto notent celle du Maroc qui, comme l’hiver dernier, débute la saison en tête du Top 10 moyen-courrier. Pour le président du Seto, rien d’anormal : « Le Maroc capte l’hiver et s’en sort bien. Ses produits sont bien adaptés. »

A fin octobre, le royaume avait déjà engrangé 30 167 réservations (+1%). L’Egypte poursuit son ascension (+18%) de même que la Tunisie (+34%) quand la Finlande accroche la quatrième place du classement, à +6%, faisant des heureux comme Kuoni ou la Française des Circuits/ Time Tours. A noter également pour René-Marc Chikli « une belle percée de la Turquie qui n’est pas naturellement une destination hiver ».  

Avec le retour en grâce des destinations historiques, les Canaries (toujours deuxième destination de la zone) s’affichent logiquement en recul (-7%). La très bonne surprise vient des Emirats arabes unis. Dopées par des installations de clubs à Dubaï et Oman notamment, les réservations s’y envolent de 24%.

L’Inde fait son come-back

A fin octobre, les perspectives étaient également encourageantes pour le long-courrier, principal segment de la saison hiver. Les prises de commandes ressortaient à +3,6% tirées par le duo de tête République Dominicaine (+1%) et île Maurice (+5%). Juste derrière, les Antilles françaises semblent reprendre des couleurs (+33%) après un exercice 2018-2019 à la peine.

La suite du Top 10 est moins dynamique, le Mexique marquant le pas (-4%), de même que la Thaïlande, Cuba et le Sénégal. Les Etats-Unis (+29%) et surtout l’Inde (+32%) semblent en revanche se préparer à de belles performances hivernales, après plusieurs saisons difficiles.

Pour de nombreux voyagistes, la défaillance de Jet tours semble avoir eu un impact positif avec une activité soutenue tout au long du mois de novembre. La disparition d’un acteur a semble-t-il apporté une bouffée d’oxygène… René-Marc Chikli, président du Seto, en est convaincu : « Il y a eu un vent de panique fin septembre à l’annonce de la faillite de Thomas Cook. Mais maintenant que le business rentre, on n’entend plus personne. Les acteurs ne se plaignent plus. Il y a en effet une très belle fenêtre suite à la sortie de Thomas Cook du marché. Ça n’amortira pas les pertes mais ça peut rassurer pour le futur. » Un message résolument positif pour l’avenir.

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