Pour l'Association professionnelle de solidarité, l'année a coûté cher et demandé davantage d'inspections.
En cette fin d'année, Raoul Nabet, président de l'APST, a dressé un bilan de l'exercice 2009-2010 (du 1er octobre au 30 septembre). Le nombre d'adhérents a progressé de 3,78%, à 3 220 contre 3 103 fin 2009, "en raison de l'impact de la nouvelle loi, qui a ralenti le nombre d'adhésions en fin d'année dernière et a concentré le nombre d'immatriculations en début d'année".
Le montant des sinistres, lui, a doublé, comme annoncé le mois dernier. "Il est passé de 2,6 milions d'euros à 5,6 millions. La raison principale est la défaillance de Marsans qui a coûté l'équivalent de l'année 2009 à lui tout seul."
Au vu de la conjoncture, les contrôles ont été renforcés au sein de l'association. "Chaque dossier a été vu une fois dans l'année. Nous avons enregistré 2 416 décisions en 2010 contre 1 613 en 2009, et surtout nous avons procédé à 762 réajustements de garantie." Un permanent a été embauché pour le suivi des dossiers, ce qui porte l'équipe à 15 personnes.
Pour le grand public, l'appartenance à l'organisme de garantie sera déclinée sous la forme d'un nouveau logo APST, en vitrophanie. "Il s'accompagne d'un nouveau site Internet qui sera opérationnel en janvier, mais nous ne prévoyons pas de campagne BtoC", précise Raoul Nabet.
Quant au projet de fédération du tourisme, le président de l'APST s'y montre favorable : "Nous fédérons déjà tout le monde, depuis l'artisan jusqu'à la grosse entreprise. Si la majorité de nos adhérents veulent entrer dans une structure fédérative, avec des objectifs clairs, nous suivrons. En revanche, la création d'un deuxième syndicat me paraît sans intérêt alors que le Snav existe déjà".
Pour rappel, l'APST ne compte dans ses plus gros adhérents ni American Express ni Thomas Cook ni les réseaux de la grande distribution, qui ont déjà leurs banques, mais inclut TUI, Nouvelles Frontières et Club Med.
Catalina Cueto