Premier volet de la présidence de Lionel Rabiet, l’événement de la région Ile-de-France a marqué les esprits des 100 participants pour trois raisons principales…
Le choix d’une destination motivante
L’Ouzbékistan est né d’un rêve. Celui de Lionel Rabiet, président depuis un an des Entreprises du Voyage de la région Ile-de-France. "À peine élu, je me suis penché sur le programme de cette convention. L’Ouzbékistan s’est imposé à moi. C’est un pays encore méconnu que j’imaginais fascinant et qui me semblait attractif pour motiver les adhérents", indique-t-il.
Restait à écrire l’histoire et à convaincre. Ce qui n’a pas été difficile. Après seulement quelques heures sur place, le cœur des adhérents avait déjà chaviré. "J’ai non seulement apprécié d’avoir du temps pour visiter Samarkand et Boukhara, deux villes passionnantes, mais aussi de profiter en fin de journée de conférences culturelles prolongeant notre expérience", explique Dina Diez, de l’agence Aim Voyages à Paris (75017).
Autre surprise : l’accueil local. "Je suis stupéfait par l’ouverture des Ouzbeks. Ils sont très curieux de nous et d’humeur joyeuse. Je suis conquis", ponctue Gilles Meynard, DG France de Pro Sky.
Un public renouvelé
60 % d’habitués + 10 % de partenaires + 30 % de nouveaux venus : telle était l’équation risquée de cette convention. "Nous avons voulu booster l’événement avec un public élargi. L’APST nous a proposé quatre agences récemment immatriculées. On a trouvé intéressant de les inviter", précise Lionel Rabiet. L’occasion pour les jeunes recrues (Mon Plan Voyage, Monsieur Gaspar, ABC Travel Promovacances et Terre infinies) d’entrer dans le vif du sujet, d’échanger avec leurs confrères, mais aussi de souffler un vent de fraîcheur.
"C’est très bénéfique pour nous d’être ici. On peut tester notre concept auprès de professionnels avertis et recueillir de bons conseils pour notre développement", commente Matthieu Herbez, de Monsieur Gaspar. Un avis que partage Carole Badorc, de Mon Plan Voyage. "La confrontation a été riche d’enseignements. On a reçu beaucoup, mais on a aussi, en retour, essayé de transmettre quelques nouvelles pratiques, notamment communautaires".
Des sujets inhabituels
Un échange de bons procédés que les startuppers (Addock, Blue Valet, Travel Insight et Fluo) également invités à rejoindre la convention, dans le cadre du concours "Start-up & agences de voyages : ensemble pour gagner", ne s’attendaient pas à vivre.
"Je pensais que le décalage entre nos deux univers pourtant connexes serait plus important. Je suis surpris de trouver des personnes concernées, à l’écoute et, pour certaines, déjà bien impliquées dans le digital. C’est pertinent d’être là », souligne Thierry Abaléa, de Fluo.
Pour Laurent Queige, qui œuvre au Welcome City Lab pour rapprocher ces deux mondes, il n’y a aucun doute : "L’innovation est un sujet complexe mais qui s’apprivoise. Les agences de voyages ont donc à apprendre des start-up. Mais l’inverse est également vrai. Notre objectif est que tout le monde progresse". Une volonté qui va continuer à animer l’ensemble du secteur dans les prochains mois.