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État des réservations en France, voyages vers/depuis l'international : Jean-Baptiste Lemoyne fait le point  


Publié le : 28.05.2021 I Dernière Mise à jour : 28.05.2021
Les voyages vers l'international sont encore soumis à des concertations.  I Crédit photo ©Adobe Stock

Auteur

  • Brice Lahaye

Si la reprise du tourisme semble bel et bien amorcée en France, les voyages vers l'international sont encore soumis à des concertations. Avec l'objectif d'apporter plus de visibilité rapidement sur les possibilités de se déplacer à l'étranger. 

Le secrétaire d'État en charge du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a tenu un point presse vendredi matin pour faire le point suite à ses rendez-vous avec le Comité Filière Tourisme et le bilan quelques jours après la première étape du déconfinement, le 19 mai dernier. 

Des réservations encourageantes en France 

La réouverture des différents établissements (restaurants, sites culturels...) et la possibilité de se déplacer de nouveau en France ont été accompagnés de signaux positifs pour les professionnels du tourisme. « Clairement, les clients français étaient au rendez-vous de ce printemps des restaurants », estime Jean-Baptiste Lemoyne. Côté hotellerie, le rattrapage reste néanmoins progressif, avec un taux d'occupation en mai de 32,5% (contre 10% à la même époque en 2020, et 69% en 2019). La capitale, elle, reste en difficulté, avec seulement 20% d'occupation, contre 89% en 2019. « En revanche, les réservations se présentent bien, en particulier pour la clientèle domestique », précise le secrétaire d'État. 

Sans surprise, certains produits s'en sortent déjà beaucoup mieux, à l'instar des gites, qui déclarent avoir fait un mois de mai record, avec des taux d'occupation supérieurs à ceux de 2019, et des réservations pour juillet et août elles aussi supérieures à cette même année. Pour l'hôtellerie de plein air aussi, c'est plus de 100% de réservations enregistrées entre mi-avril à mi-mai. « Nicolas Dayot (président de la FNHPA, ndlr) nous signalait qu'il y avait vraiment un rattrapage très fort depuis le 16 mai, en avance de 3% sur les réservations par rapport à 2019 ».

Les concertations en cours pour l'international 

Reste à savoir si la reprise se fera aussi positivement au niveau international. Après avoir lancé une campagne avec Atout France il y a quelques semaines à destinations des pays européens, le secrétaire d'État prévoit de se réunir avec les ambassadeurs de France présents dans 20 pays cibles (Européens, Amérique du nord...) dans les jours à venir. Le retour de la clientèle asiatique devrait quant à lui se faire dans un second temps, en fin d'année ou au début de l'année prochaine.  

Qu'en sera-t-il alors pour les voyages des Français vers l'étranger ? Si Les Entreprises du Voyage ont fait part d'une reprise depuis la réouverture des agences le 19 mai, « ils partent avec un retard et restent entravés par les incertitudes sur la mobilité internationale », admet Jean-Baptiste Lemoyne. Les concertations se poursuivent encore sur la mise en place d'un code couleur et ses modalités d'accès pour chaque destination étrangère : vert pour les pays sans risque, rouge pour ceux dont l'épidémie reste trop importante, et pour lesquels les motifs impérieux pourront demeurer. « J'espère qu'on aura un mode d'emploi d'ici le milieu de semaine prochaine », espère-t-il. En attendant, une liste de pays verts est déjà connue (Japon, Corée du sud...) et pourra être actualisée prochainement. Mais « relance rime avec vigilance », martèle Jean-Baptiste Lemoyne. Le gouvernement souhaite en effet ne pas se précipiter, la situation sanitaire pouvant évoluer rapidement dans chaque pays. À ce sujet, les motifs impérieux pour se rendre au Royaume-Uni vont être réactivés, et la quarantaine redevenir obligatoire à compter de lundi.  

Les voyageurs américains, eux, pourront au contraire revenir dès le 9 juin. 30% des réservations enregistrées outre-Atlantique concernent à ce sujet des séjours programmés en juin, contre 27% pour juillet. De quoi laisser espérer un retour rapide. Mais la réciprocité ne sera pas forcément de mise pour les touristes français. « La réciprocité n'est pas un pré-requis. Nous n'avons pas exigé la réciprocité quand nous avons déclaré notre territoire ouvert à certains ressortissants. De façon générale, dans le monde entier, les situation sanitaires diffèrent, donc il est compliqué de mettre en place cette réciprocité », explique le secrétaire d'État.

Des situations différentes dans les Outre-mer 

Également interrogé sur la question des Outre-mer, le secrétaire d'État a rappelé les situations contrastées pour chaque territoire. Impossibilité donc d'harmoniser les mesures et de desserrer l’étau trop rapidement pour tous. Si certains d'entre eux verront les motifs impérieux être levés prochainement, d'autres comme La Réunion, proche du territoire indien, restent ainsi surveillés de près. En attendant l'amélioration de la situation, les mesures de soutien économique seront maintenues pour les territoires les plus touchés.   

À lire sur ce sujet : Évolution des motifs impérieux pour les Outre-mer : le détail par destination  

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