Les nouvelles grilles applicables depuis le 1er juillet concernent une minorité de salariés.
Selon les estimations du Snav, les salaires réels pratiqués dans la profession étant déjà plus élevés que la grille des minima, l'impact économique sera inférieur à 25 % de la masse salariale par échelon.
Dans un réseau volontaire comme Tourcom, par exemple, les employeurs versent des salaires au-dessus du Smic. Selon Richard Vainopoulos, président du réseau, c'est en dégageant une meilleure marge que les adhérents peuvent mieux rémunérer — et motiver davantage — leurs équipes.
Depuis le 1er juillet dernier, les grilles de salaires minima ont été revues à la hausse. Concrètement, le Snav et quatre syndicats sur cinq sont tombés d'accord sur une nouvelle classification des emplois, assortie de salaires correspondants.
Dans un premier temps, jusqu'au 31 décembre 2008, les entreprises peuvent appliquer des salaires mensuels minima compris entre 1 322 euros et 2 824 euros, suivant le niveau du poste (de 1 à 10).
Selon Valérie Boned, en charge des affaires juridiques et de la formation au Snav, cette revalorisaton a un impact surtout sur les primes d'ancienneté, qui doivent être recalculées.
A partir du 1er janvier 2009, au plus tard, les entreprises devront adopter la nouvelle classification simplifiée, qui comprend 7 groupes de postes, de A à G (employés, techniciens, agents de maîtrise, cadres). Les salaires s'échelonnent entre 1 348 euros et 2 350 euros.
Les salaires ont été calculés sur 35h par semaine, mais peuvent être globalisés sur 13 mois, avec les primes, plus 10 %. D'un niveau à l'autre, les entreprises ne seront plus obligées d'appliquer une augmentation de salaire de 5 %, comme c'était le cas jusqu'à présent.
Catalina Cueto