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« Notre contrat Selectour/CEDIV est indéterminé. Il n’a pas vocation à s’arrêter »


Publié le : 11.06.2024 I Dernière Mise à jour : 11.06.2024
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Auteur

  • Rémi Bain Thouverez

Jean Noël Lefeuvre directeur général du groupe Selectour intervenait à la convention du CEDIV. Il qualifie le partenariat ‘’Selectour/CEDIV’’ de gagant/gagnant

Le partenariat ‘’Selectour/CEDIV’’ est profitable pour les deux parties. Il conforte le chiffre d’affaires global pour peser positivement dans les négociations avec les fournisseurs et en même temps permet au CEDIV de bénéficier des accords obtenus.

Jean Noël Lefeuvre, pour la première fois, se présentait directement aux adhérents du CEDIV à l’occasion de sa convention annuelle.

Il a choisi de commencer son intervention sur la valeur travail. Un tel discours ne pouvait que trouver des échos favorables auprès d’entrepreneurs responsables et impliqués. Raison pour laquelle, son discours fut salué avec enthousiasme à l’applaudimètre.

Jean Noël Lefeuvre

« La valeur travail se détruit en France. Le mouvement a commencé avec les 35 heures. Cette mesure a installé une dichotomie entre les heures travaillées et les heures de loisir, en les opposant. »

Le propos rappelle la prise de position de l’ancien président Giscard d’Estaing qui expliquait à un journaliste l’interrogeant sur le sujet : « les 35 heures emportent avec elles un double effet négatif. C’est d’abord une mesure qui affaiblit la compétitivité de la France dans un monde où la concurrence est mondiale. Mais surtout, elles donnent l’impression que vous avez d’un côté ‘’les mauvaises heures travaillées’’ et d’un autre côté ‘’les bonnes heures de loisir’’. L’épanouissement de soi passe pourtant par une réussite dans tous les compartiments de sa vie ».

Le télétravail ne contribue pas à améliorer cette tendance. Bien sûr, il facilite la vie des salariés. « Mais ne me dites pas que le vendredi à 17h30 on télétravail ! » clame Jean Noël Lefeuvre. Il ajoute : « et bientôt la semaine de 4 jours. Au départ je pensais qu’il s’agissait d’une répartition des heures par un aménagement des horaires à l’intérieur des 4 jours. Et bien non, c’est pour passer directement aux 32 heures ! »

Toutes ces évolutions ne vont pas faciliter les recrutements...

« Le travail à la noble mission de nous projeter dans notre première émancipation. Il contribue à nous hisser plus haut. L’idée n’est pas de dépasser nos limites, mais de les repousser. Je sais de quoi je parle, car fils de paysan il a fallu travailler avec acharnement et de jouer des coudes pour donner le meilleur de moi-même pour diriger une des plus belles marques du tourisme en France ! »

Et d’interpeller l’auditoire :

« Vous le savez, vous qui vous levez tôt pour être présent à chaque instant dans vos agences afin de veiller au bon déroulement des voyages de vos clients. »

Pour déboucher sur le partenariat avec le CEDIV

« Notre partenariat avec le CEDIV est issu aussi d’un important travail commun. Nous n’avons pas ménagé nos heures avec Adriana. Elle est exigeante, mais moi aussi. »

Accord gagnant/gagnant

« Mais rien n’eut été possible, sans une volonté commune de déboucher sur un accord gagnant/gagnant. L’intérêt de Selectour passe par l’intérêt du CEDIV et vis versa.

Notre point commun avec Adriana, c’est de défendre nos réseaux comme si c’était notre argent. Résultat, ça marche. Nous avons triplé notre chiffre d’affaires en 10 ans pour atteindre les 60 millions d’euros en 2023. Nous devrions dépasser les 65 millions en 2024. »

Car 2024 s’annonce sous les meilleurs hospices avec la renégociation des contrats TO. Jean Noël ne peut encore rien annoncer, car c’est en cours. Il indique pourtant qu’il faut s’attendre à de bonnes surprises, sans pour autant changer l’ordre des choses avec les 3 catégories : Gold, Silver et Bronze. Il nous infome sur la venue prochaine de nouveaux TO sur le secteur France.

Jean Noël Lefeuvre de conclure : « notre contrat est indéterminé. Il n’a pas vocation à s’arrêter. C’est un bon partenariat et nous souhaitons qu’il continue. »

Marie Allentaz, qui animait la convention du CEDIV, n’a pas laissé partir le directeur général de Selectour sans évoquer la question des garanties. « Oui, nous auditions les risques. Les mises en garantie sont évaluées en fonction des bilans. Mais on rembourse si tous est conforme. Cette mesure s’exerce pour le bien de tous. Une défaillance de l’un de doit pas pénaliser l’ensemble du réseau. »

 

 

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