En prenant 50% du capital du réseau, Jo Slama aide son neveu à passer un cap difficile.
Sept ans après avoir quitté le groupe Jancarthier, Jo Slama revient pour lui apporter son aide. Il s'est engagé à recapitaliser l'entreprise qui est, à ses dires, légèrement déficitaire en 2008 mais qui a besoin d'une restructuration importante.
La diversification du réseau, menée par son neveu Philippe Taieb, n'a pas toujours été une réussite. Jo Slama pointe du doigt la reprise de Travelia en 2006 (un réseau de 70 vendeurs à domicile) et le rachat à Lastminute de 8 agences Odysia la même année. "Ce sont des achats hasardeux, qui ne correspondaient pas à la culture de Jancarthier", résume Jo Slama.
En tant que cogérant de Jancarthier Voyages, Jo Slama a carte blanche pour mener la réorganisation. Il va terminer la rationnalisation du réseau, initiée en 2007, qui compte 48 points de vente plus 6 plateaux d'affaires. "Je prévois de fermer les agences non rentables, celles qui notamment ne dégagent que 5% de taux de commission avec les produits Lastminute, c'est trop peu", dit-il.
En 2007, le volume d'affaires de Jancarthier était de 115 millions d'euros, avec un résultat d'exploitation proche de zéro. De son côté, Jo Slama, patron de 7 agences Impact Voyages, réalise un volume de 24 millions d'euros et dégage un bénéfice de 500 000 euros.
Catalina Cueto