Le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé mardi devant l'Assemblée nationale la suspension des liaisons directes entre le Brésil et la France jusqu'à nouvel ordre.
Face aux nombreuses inquiétudes sur le variant brésilien du Covid-19 et sur sa propagation, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé mardi la suspension des liaisons directes entre le Brésil et la France. « Nous constatons que la situation s’aggrave et nous avons donc décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre tous les vols entre le Brésil et la France », a expliqué le chef du gouvernement devant l'Assemblée nationale.
Jusqu'à nouvel ordre, ou en tout cas au moins jusqu'au 19 avril. Paru mercredi matin au Journal officiel, un décret précise en effet que « les déplacements de personnes en provenance de ce pays vers le territoire de la République sont, à l'exception de ceux nécessaires au transport de marchandises, interdits jusqu'au 19 avril 2021 à zéro heure ».
Une solution recherchée pour les ressortissants
Le ministre délégué aux transports, Jean-Baptiste Djebbari, avait pourtant expliqué que la France maintiendrait quelques lignes avec le Brésil pour des questions de droit, et notamment pour que les ressortissants français puissent continuer à venir. Face à ce problème, le secrétaire d'État aux Affaires européennes, Clément Beaune, a de son côté indiqué, mercredi sur France 2, travailler sur la question. « On doit toujours trouver une solution d'accès pour nos ressortissants, c'est ce qu'on va faire dans les prochains jours » pour les Français bloqués au Brésil, a-t-il réagi.
Avant d'ajouter : « On suspend les vols, c'est une mesure d'urgence et de précaution, et pour les pays les plus à risque, dont le Brésil, on regarde si on peut avoir des systèmes plus verrouillés que ce qu'on avait avant, où vous auriez le motif impérieux, le test PCR et possiblement un isolement dix jours ou quatorze jours ».
Se pose également le problème des vols avec escale, les voyageurs pouvant encore opter pour des liaisons depuis le Brésil vers l'Europe avant de terminer par des vols pour la France. Avec moins de contrôle à l'arrivée...