Le Chili - mais aussi son voisin bolivien - est en proie à de fortes précipitations depuis le début du mois, causant des dégâts importants. Le tourisme, notamment dans le désert d'Atacama, en fait les frais.
C’est un événement rare qui frappe le pays depuis plusieurs jours. Des précipitations de 10 à 20 mm par jour (pour une moyenne annuelle de 6 mm !) provoquent de véritables torrents de boue dans le nord du Chili depuis le début du mois de février.
Des intempéries qui ont aussi affecté le désert d’Atacama, causant des dégâts aux infrastructures touristiques. Selon le Service national de Géologie et des Mines du pays, "le risque de coulées de boue, de glissements de terrain ou de chutes de roches est élevé, voire très élevé (…) dans les régions d’Arica Paranicota et Antofagasta".
#chili #atacama Le nord du Chili a connu des pluies diluviennes. Le désert d'Atacama a été durement touché avec des images impressionnantes ! pic.twitter.com/6BZsLKAwrE
— tameteo (@tameteo) 7 février 2019
"Nous cherchons à rétablir complètement les liaisons routières et les services de base pour sauver la saison touristique", a déclaré samedi le président chilien Sebastien Pinera depuis San Pedro de Atacama. Samedi, la route numéro 5 entre Arica et Iquique était toujours coupée.
En Bolivie, la météo cause aussi d’importants dégâts depuis le début du mois, dans la région de La Paz. Dans une dernière minute publiée sur son site Conseils aux voyageurs, le ministère des Affaires étrangères recommande « de ne pas se rendre dans les zones impactées ».
"En raison des intempéries provoquant inondations et éboulements, plusieurs départements sont en alerte rouge, et des routes coupées (notamment entre Coroico et Caranavi) dans le département de La Paz". La prudence est de mise pour vos clients sur place ou en partance pour ces deux destinations.