Selon opérateurs et autorités, les récents attentats n'ont pas d'impact sur la fréquentation.
Trois bombes dans le Pays basque français début août, trois bombes à Malaga dimanche dernier : cet été encore, les séparatistes basques ont cherché à déstabiliser le tourisme par des attentats dans des zones très fréquentées.
Mais les TO sont unanimes : la désormais traditionnelle "campagne d’été" de l’ETA n’aurait pas d'impact sur les réservations.
"On s’attendait à quelques annulations, mais non, même pas !", confirme Marjorie Cubizolles, assistante de production chez Mundicolor. Chez Fram aussi, les clients continuent à réserver l’Andalousie.
L’hôtel Tryp de Guadalmar, situé sur la plage où a explosé dimanche la première bombe, a seulement fermé ses portes pendant une heure.
Cela fait trente ans que l’ETA vise des hauts lieux touristiques en été ; et presque à chaque fois, les autorités sont prévenues par téléphone quelques heures avant l’explosion des bombes, ce qui leur laisse le temps de faire évacuer les lieux.
Ce fut le cas le 17 août dernier dans les environs de Malaga : deux bombes ont explosé sur les plages très fréquentées de Guadalmar et de Benalmadena.
Un troisième engin explosif a été désamorcé sur l’autoroute qui mène à l’aéroport. Aucun blessé n'est à déplorer : 10 000 personnes environ ont été évacuées à temps des plages.
L'Andalousie a accueilli l'été dernier 3 480 398 touristes, dont 123 538 Français.
Caroline Revol
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