Située au nord-ouest de l'Arabie Saoudite, Al-Ula abonde d'un patrimoine naturel époustouflant
Une région récemment ouverte au tourisme
Al-Ula c’est 8 000 ans de civilisations et d’Histoire, 23 000km² de territoire et 45 000 habitants. Ce territoire d’Arabie Saoudite jouit de réserves naturelles et de sites archéologiques en nombre, devenus le symbole de son patrimoine.
Auparavant peu fréquenté, c’est seulement en 2019 que les visas touristiques ont été accordés aux voyageurs internationaux. Depuis, cette zone accueille désormais des touristes du monde entier curieux de découvrir les vestiges si propres à Al-Ula.
Des monuments naturels comme héritage
Jabal Al-Fil ou le rocher de l’Eléphant. Crée par l’érosion causée par la pluie et le vent durant des millions d’années, ce rocher en grès rouge de 52 mètres ne ressemble à aucun autre. Un éléphant géant se distingue dans cette réserve où sable et édifices rocheux façonnent le paysage.
La cité de Hegra. Premier site d’Arabie Saoudite classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, Hegra est le témoignage de la civilisation nabatéenne. Ce site archéologique, dont les origines remontent à 75 ans après J.C., comporte une centaine de tombes et de monuments, pour la plupart décorés selon les influences assyrienne, égyptienne, phénicienne et hellénistique.
La vieille ville d’Al-Ula. Construite sur une légère élévation dominée par un château du Xème siècle, cette ville historique est composée de nombreuses maisons typiques du patrimoine ancien, de mosquées et de marchés. Après trois années de restauration, la cité propose des visites en petit comité afin de déambuler dans les souks, de jour comme de nuit, et s’essayer à la restauration traditionnelle.
Les tombes aux lions. Dans l’ancienne oasis de Dedan, près d’Al-Ula, se trouve le « cimetière des lions ». Des tombes creusées dans la roche et décorées de lions sculptés, montrant l’importance de leurs propriétaires. Afin de les atteindre, les visiteurs montent des escaliers sur cinquante mètres et profitent d’une vue tant sur les sculptures que sur l’oasis.
Le belvédère au Harrat Uwayrid. Le champ volcanique de 180km de long et de 90km de large détient un belvédère en son sommet dans lequel se restaurer. Son emplacement offre une vue sur Dedan, la vieille ville d’Al-Ula, le château de Musa Bin Nusayr et l’oasis. Un télescope est également mis à disposition pour les voyageurs souhaitant observer les étoiles.
L’espace culturel Maraya. Il est le plus grand bâtiment « miroir » au monde. Recouvert de plus de 9 000 panneaux réfléchissants, cette salle de concerts est la pièce maîtresse de la scène culturelle d’Al-Ula, qui a déjà accueilli des stars internationales. Sur son toit, se trouve le restaurant Maraya Social du chef étoilé Michelin Jason Atherton, avec une vue à 360 degrés sur la vallée d’Ashar.
L’oasis d’Al Ula. Dense et verdoyante, cette oasis est un passage obligé pour les visiteurs. Synonyme de « havre de paix », ce territoire s’explore via la ferme et la cueillette de fruits initiée par Al-Ula Fresh Farm Tour. Un déjeuner sur place et une dégustation de café et de dattes peuvent être prévues sur réservation.
Al Gharameel. Ce site est l’un des endroits phares de la région pour observer les étoiles. Du mardi au dimanche de 20h à 00h, un guide accompagne les voyageurs pour une excursion autour de constellation et d’un barbecue traditionnel.
Les conditions d’accès sur le territoire saoudien
L’Arabie Saoudite a levé toutes les restrictions sanitaires liées à la covid19 et est accessible via un visa délivré électroniquement pour les ressortissants français, pouvant rester sur le territoire durant 90 jours.
Des vols directs de Paris vers Al-Ula
Saudia propose à ses voyageurs 1 vol sans escale les dimanches entre les mois d'octobre et de mars au départ de Paris CDG vers Al-Ula ULH.
La compagnie réalise également 14 vols hebdomadaires au départ des aéroports de Jeddah et Riyad vers Al-Ula ULH.