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Billet d'humeur

Le clash / le crush : De Selectour à l’APST, on veut du fric !


Publié le : 11.12.2019 I Dernière Mise à jour : 11.12.2019
Thierry Beaurepère revient sur les quelques phrases qui l'ont marqué durant le congrès Selectour à Jérusalem... I Crédit photo Adobe Stock

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  • Thierry Beaurepère

Mercredi, c'est permis ! Thierry Beaurepère est de retour pour vous faire part de son humeur du moment. Et cette semaine, il revient sur l'intervention de Nicolas Sarkozy au congrès Selectour... et la fameuse phrase de Laurent Abitbol « On est là pour faire du fric. »

La semaine dernière, Enrico Macias tentait de donner de l’entrain aux congressistes de Selectour à Jérusalem. Et accessoirement peut-être de renflouer son compte en banque alors qu’une décision de justice l’a récemment condamné à payer 30 M€ pour une sombre affaire d’économies mal placées. Autant dire qu’on n'a pas fini d'écouter, du Enrico, durant les prochains congrès !

Nicolas Sarkozy est à l’abri. Attendu comme le Messie par une audience acquise à sa cause, la « causerie » avec les adhérents Selectour — qui aura duré une heure — avait un mauvais goût de discussion du café du commerce, du genre : « Le poids du tourisme n’est pas assez reconnu » ou « Ce n’est plus le temps de l’Occident, c’est le temps de l’Asie ». Merci pour le scoop !

Et lorsque l’ex-président a évoqué les « populations extrêmement menaçantes » qui fréquentent la gare du Nord, on s’est cru un instant à la fin du repas familial de Noël, après le kir pétillant, le gros rouge bouchonné et la Poire de grand-père, lorsque l’oncle Jean, un peu réac’, s’étonne que la cousine Germaine soit toujours vieille fille…

Sarkozy est rentré à la maison avec les poches bien garnies (50 000 €, dit-on) ? Ça fait tout de même cher la minute de banalité, l’équivalent de trois ans de salaire d’un smicard… Au moins les adhérents sont-ils repartis avec son dernier livre Passions dédicacé, qui fera bel effet dans la bibliothèque… Mais après tout, comme l’a si bien dit Laurent Abitbol« N’ayez pas honte de gagner de l’argent, on est là pour faire du fric ».

Le sujet des délais de paiement va revenir sur la table du Seto

Du fric, du flouze, du pognon, de l’oseille… On va aussi en parler au Forum du Seto, qui s’ouvre aujourd’hui à Porto. Jusqu’à présent, les TO prenaient la route de Deauville pour échanger sur leur avenir. Cette année, cap sur le Portugal, moins tristounet qu’une plage de Normandie en décembre. Rassurez-vous, l’événement sera dans l’air du temps : 100% des émissions de CO2 seront compensées !

Bien évidemment, le sujet des délais de paiement (avec un règlement après le départ des clients et même parfois après leur retour) devrait occuper les débats, entre le Porto vieilli en fût et le rouge millésimé. Mais Laurent Abitbol a prévenu, pas question de changer les règles : ceux qui ne sont pas contents peuvent aller voir ailleurs ! Repus d’un repas de fête avant l’heure, éméchés par les bulles, les patrons des TO auront-ils l’audace d’envoyer paître Laurent et consorts ? Je prends le pari qu’on en reparlera dans 5 ans…

Pourtant, le trimestre aura été le plus sombre qu’ait connu le tourisme depuis longtemps. La défaillance de Travel Team, liquidé hier, ne fera qu’alimenter un peu plus les débats sans les faire avancer. D’autant que, comme souvent, chacun savait que ça sentait mauvais. Le sinistre pour l’APST – seulement prévenue il y a deux jours de la déclaration de cessation de paiement survenue le 21 novembre ! — devrait dépasser les 500 000 €, une goutte d’eau comparée aux 40 M€ de Thomas Cook France mais qui pourrait faire déborder le vase.

L’association va impérativement devoir revoir ses procédures d’alerte. En attendant, elle a augmenté ses cotisations pour renflouer ses caisses. Dans un grand élan de solidarité, ce sont donc les petites agences bien portantes qui paient pour les défaillances des gros ! Et si l’APST demandait conseil à Nicolas Sarkozy, « expert en fric », pour se refaire une santé ? Déjà au conseil d’administration d’Accor, il a récemment fait son entrée dans celui de Barrière. Au moins pourra-t-il dépenser ses jetons de présence… dans les casinos du groupe !

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