Depuis cette semaine, les déplacements de transit, pour se rendre notamment vers une gare ou un aéroport, ne figurent plus sur la nouvelle attestation de déplacement dérogatoire.
Voici de quoi limiter encore un peu plus les déplacements, et encourager les voyageurs à attendre avant de programmer de nouveaux séjours. Les déplacements de transit, pour se rendre notamment vers une gare ou un aéroport, ne figurent plus sur la nouvelle attestation de déplacement dérogatoire prévue par le gouvernement. Un changement qui fait suite à la publication ce week-end du Décret n° 2021-384 du 2 avril 2021, prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
Si la tolérance était de mise pour le week-end de Pâques, c'est aujourd'hui terminé. Seuls quelques raisons sont encore valables à présent pour se déplacer : achats, activité professionnelle, enseignement et formation, mission d’intérêt général, santé (consultations et soins), motif familial impérieux, assistance aux personnes vulnérables, garde d’enfants, situation de handicap, convocation judiciaire ou administrative, démarches ne pouvant être menées à distance, déménagement, activité physique de plein air, promenade (dans un rayon de 10 kilomètres autour de votre domicile), lieux de cultes, sortie des animaux de compagnie (le soir et la nuit)...
Cette décision du gouvernement de supprimer les déplacements de transit vient ainsi mettre fin au flou qui entourait les possibles voyages vers l'étranger, alors que les déplacements inter-régionaux étaient au contraire limités depuis plusieurs semaines pour les départements confinés. La France étant entièrement confinée, si voyage vers une autre région ou un autre pays il doit y avoir, il devra désormais être motivé par un autre motif que le simple déplacement de transit.