 
      Le 16ème World Connect By APG vient d'ouvrir ses portes à l'Hôtel Barcelo de Séville, promettant une expérience exceptionnelle aux professionnels de l’aérien venu pour l’occasion du monde entier
Cet événement prestigieux qui réunit plus de 500 acteurs clés du secteur, du 29 au 31 octobre et qui a pour thème ‘Le pouvoir de la communication dans le transport aérien’ sonne comme une réponse opportune donnée par le fondateur d’APG, Jean-Louis Baroux, pour contrer les attaques dont le transport aérien est la cible depuis quelques années. « Devant les oppositions du lobby écologique relayées par les gouvernements, le pouvoir de la communication nous est apparu comme facteur majeur de défense de ce secteur d’activité qui représente plus de 11,4 millions d’emplois dans le monde »
 
 
   
	   
      
					Crédit photo : Robert Kassous
		      
Après la petite introduction de Jean Louis Baroux, la maire de Séville Angi Moreno a pris la parole pour son mot d’accueil.
Puis, Sandrine de Saint Sauveur a rappelé les enjeux du secteur avant de céder la parole à la première intervenante.
 
 
   
	   
      
					Crédit photo : Robert Kassous
		      
Présidente élue démocratiquement et pro européenne en Géorgie, Salomé Zourabichvili a livré un témoignage poignant sur les défis de l'isolement politique et diplomatique. Elle a rappelé, avec une émotion palpable, que depuis trois cents jours, les Géorgiens pro-européens descendent dans les rues pour défendre leur liberté et protester contre des élections contestées : « Il est essentiel pour moi de communiquer, d'être vue et entendue. C'est l'une des raisons pour lesquelles je me tiens aujourd'hui devant vous, car dans quelques mois je ne pourrai peut-être plus m’exprimer. La guerre en Ukraine et les drones bouleversent nos espaces, compliquent le transport aérien et menacent notre ouverture sur le monde. C'est la stratégie de la Russie : nous isoler. Mais la Géorgie, elle, refuse de se couper de ses partenaires européens »
 
 
   
	   
      
					Crédit photo : Robert Kassous
		      
Puis c’est au tour de Thierry Breton qui souligne que la communication s’impose comme un outil essentiel pour permettre au secteur aérien de se fédérer afin d'avancer sur des projets communs et de se faire entendre d’une même voix.
L'ancien commissaire européen au Marché intérieur et dirigeant d'entreprise a exhorté les acteurs du transport aérien à s’unir autour d'une stratégie de communication cohérente et crédible qui participent aux intérêts de l’ensemble de la profession. Face aux critiques croissantes et aux attaques répétées dont le secteur fait l'objet ces dernières années, il a appelé qu’une une mobilisation collective, fondée sur la transparence, la pédagogie et la cohérence du discours sera seul apte à faire bouger les lignes. Dans ce sens, il insiste sur les trois chantiers majeurs auxquels le secteur de l’aérien est confronté : la transition numérique, la transition verte et la reconquête d'une souveraineté énergétique et industrielle.
Abordant la question de la durabilité, il a mis en garde contre les dérives qu’une transition à marche forcée risque de poser.
« Je pense que nous avançons parfois trop vite avec trop de contraintes. J’ai pour exemple de l'automobile : fixer pour 2035 l'objectif du tout-électrique était, selon moi, trop prématuré et surtout trop dépendant d'une seule technologie. Résultat : une révision des objectifs européens est prévue pour 2026, du fait que l’Europe a fixé des objectifs maladroitement trop ambitieux ». Et de conclure : « Oui, il faut agir vite et bien. La perspective d'un secteur aérien neutre en carbone d'ici 2050 reste la bonne. Mais il est essentiel de garder le cap de l'équilibre et, je le redis de parler d’une seule voix ».