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Transport

French bee se lance sur le marché canadien


Publié le : 05.05.2025 I Dernière Mise à jour : 05.05.2025
De gauche à droite : Karl Brochu, vice-président Exploitation et Développement aérien des Aéroports de Montréal (ADM), Marc-Antoine Blondeau, directeur général de French bee, Mark Ruel, directeur Capacité et Développement aérien chez ADM et Paul-Henri Dubreuil, président de French bee célèbrent le premier vol Montréal - Paris Orly de French bee ce vendredi 2 mai à 23h. I Crédit photo Frédérique Ménard-Aubin

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  • Noémie Le Liboux

Cette compagnie long-courrier française ouvre une nouvelle liaison directe entre Paris-Orly et Montréal, marquant un tournant dans son développement transatlantique. Ce vol direct, le premier en mode low cost sur cette destination, combine accessibilité, flexibilité et confort

 

Un décollage inaugural porteur d’ambition

Le premier vol entre Paris-Orly et l’aéroport international Montréal-Trudeau a quitté le sol à 19h20, transportant 401 passagers enthousiastes pour une capacité totale de 411 personnes. Cette étape stratégique renforce la présence de French bee sur le marché nord-américain, après un ancrage réussi aux États-Unis avec des connexions vers New York, Miami, San Francisco et Los Angeles.

« Cette nouvelle ligne est prometteuse et nous sommes dans un bon timing avec l’effet Trump renforçant les liens entre le Québec, le Canada, la France et l’Europe», explique Paul-Henri Dubreuil, président de French bee.

« Le produit French bee est low cost smart cost », rappelle-t-il. En effet, avec un tarif d’entrée attractif fixé à 175 € TTC pour un aller simple Paris Orly et Montréal avec un bagage cabine, la compagnie maintient une politique tarifaire ouverte à tous, sans concession sur la qualité de service. La concurrence aérienne s’accroit sur cette destination !

Marc-Antoine Blondeau félicite les équipes French bee qui travaillent sur cette nouvelle route depuis plusieurs mois. « Cette route sera desservie de façon quotidienne dès juillet », précise-t-il.

Une destination dynamique pour renforcer le réseau

Montréal s’ajoute à une carte de destinations en pleine expansion. Grâce à l’utilisation d’un Airbus A350-900 de 411 sièges, cette liaison bénéficie des technologies les plus récentes en matière de performance énergétique et de confort. La flotte entièrement composée d’A350 permet une diminution de 25 % de la consommation de carburant ainsi que des émissions de CO₂, par rapport aux modèles précédents.

Marc Rochet, co-fondateur et ancien président de French bee, se réjouit du parcours de la compagnie dont le modèle conçu par le groupe Dubreuil et les équipes techniques fonctionne à merveille neuf ans après sa création.


Crédit photo : Frédérique Ménard-Aubin

 

Une expérience personnalisée en vol

Sur cette nouvelle ligne, les passagers composent leur voyage selon leurs envies. Wifi à la demande, écrans HD individuels, divertissements gratuits : chaque détail répond à une volonté de modernité. Plusieurs services à la carte comme les bagages en soute, la sélection du siège, les repas personnalisés ou encore les kits de confort permettent de construire un trajet sur mesure.

 

Un engagement pour un voyage accessible et de qualité

« Nous sommes très heureux de nous envoler aujourd'hui vers le Québec. Cette ouverture renforce notre réseau international et confirme également la volonté de French bee de continuer à se développer sur l’Amérique du Nord. », déclare Marc-Antoine Blondeau, directeur général de French bee.

« Depuis sa création, French bee a déployé une offre résolument innovante et moderne, tout en offrant les tarifs les plus avantageux du marché. En conjuguant cette même approche tarifaire - plus accessible - à une expérience de voyage à la carte et sans compromis sur la qualité des services proposés, nous souhaitons faire en sorte que les 5 500 km qui séparent Paris de Montréal soient désormais bien plus faciles à parcourir ! », explique-t-il.

 

Une atmosphère festive pour célébrer le lancement

L’ambiance à l’aéroport d’Orly reflétait l’importance de ce premier vol. Décorations en bleu et blanc, animation musicale assurée par un trio canadien, dégustation de tire d’érable : tout avait été prévu pour offrir aux voyageurs un avant-goût du Québec.

L’embarquement a suivi un ruban symboliquement coupé par : le président de French bee Paul-Henri Dubreuil, le directeur général de cette compagnie Marc-Antoine Blondeau, mais aussi d’autres prestigieux invités tels que le ministre conseiller aux Affaires économiques à l’ambassade du Canada Jean-Philippe Tachdjian,, et la directrice de l’aéroport d’Orly Laurence Faure.

Démocratiser le long-courrier

Créée en 2016, French bee, filiale du groupe Dubreuil, propose une alternative compétitive pour les trajets longue distance. Grâce à une flotte de six Airbus A350 et 541 collaborateurs, la compagnie dessert La Réunion, Tahiti, San Francisco, New York, Los Angeles, Miami et désormais Montréal. Ce positionnement innovant permet à un large public de voyager loin, sans compromettre le confort.

Jusqu'à cinq vols hebdomadaires relieront ces deux grandes villes pendant la période estivale.

Deux classes pour répondre à tous les profils

À bord de l’A350-900, deux classes de voyage existent :

-Eco Blue : avec 376 sièges en cuir, un espacement de 81 cm, un écran tactile de 25 cm, prises USB/PC et un renfort lombaire.

-Classe Premium : une cabine privative de 35 places avec plus d’espace être eux (91 cm), un écran de 30 cm, une console centrale, repose-pieds et options confort « maxi leg ».

De gauche à droite : Cathy Metz - équipe commerciale Réunion French bee, Ayla Kalpakjian - Business development manager Canada, Marc-Antoine Blondeau - directeur général French bee, Pauline de Bona Biro - Marketing Manager French bee et Grégory Jamet EVP Network RMP et Alliances
Crédit photo : Frédérique Ménard-Aubin

Une filiale d’un groupe diversifié

Le groupe Dubreuil opère dans plusieurs secteurs, de l’automobile à l’hôtellerie, en passant par le transport aérien, représentant 34 % de son chiffre d’affaires en 2024. Fort de 6 800 collaborateurs et d’un chiffre consolidé de 3,3 milliards d’euros, il soutient des projets comme celui de French bee, à la croisée de l’innovation et de la responsabilité environnementale.

 

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